Rebonsoir Lana ,
Travailler ton ancrage, et aussi te détacher émotionnellement le plus possible de la personne à qui tu offres un soin, car il est certain que ta fragilité naturelle va te faire être davantage "éponge".
Rien de mal n'a été fait, mais il faut ne pas trop forcer et te ménager du temps de récupération entre les soins.
Pose les mains sur toi pour te recharger, et te centrer et ensuite tu explores en confiance ...
A
Transmettre du Reiki en étant soi-même malade
- Annie
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Re: Transmettre du Reiki en étant soi-même malade
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Re: Transmettre du Reiki en étant soi-même malade
Ah non je ne connaissais pas du tout la respiration tellurique, merci beaucoup pour le conseil!
Pour ce qui est de la bulle, mon enseignante m'a fait faire une coque psychique, comme une bulle de verre que je dois "refermer" toutes les 3h et qui sert a se protéger des mauvaises vibrations de la terre en ce moment et des évenements comme celui ci. Est ce que je peux faire aussi la bulle de lumière ou est ce inutile de faire les deux?
Merci encore pour ton aide, tes conseils m'aident beaucoup!
Merci Annie également pour ton aide, en effet le détachement émotionnel n'est pas vraiment inné chez moi :O je vais y travailler. Quand a ne pas trop forcer... ah ça! Un sacré défi pour moi
Pour ce qui est de la bulle, mon enseignante m'a fait faire une coque psychique, comme une bulle de verre que je dois "refermer" toutes les 3h et qui sert a se protéger des mauvaises vibrations de la terre en ce moment et des évenements comme celui ci. Est ce que je peux faire aussi la bulle de lumière ou est ce inutile de faire les deux?
Merci encore pour ton aide, tes conseils m'aident beaucoup!
Merci Annie également pour ton aide, en effet le détachement émotionnel n'est pas vraiment inné chez moi :O je vais y travailler. Quand a ne pas trop forcer... ah ça! Un sacré défi pour moi
Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde
Re: Transmettre du Reiki en étant soi-même malade
Bonjour par ici
Et bonjour Lana
Je viens de prendre connaissance de ce sujet et je rejoins complètement Frédéric. En te lisant, j'ai aussi envie d'allumer une petite luciole de rappel dont le nom est "ancrage".
Ceci, certainement en raison de ta maladie qui affecte surtout (si j'ai bien compris) le bas du corps. Quand on souffre des jambes, du dos etc, on a très souvent des difficultés à bien s'ancrer. Un peu comme si les liens physiques et symboliques à la terre (lombaires, jambes, pieds) étaient étiolés en raison des souffrances, des muscles et des nerfs fragilisés. Je donnerais comme image une ancre de bateau dont le lien est un cordage un peu "usé", il est un peu moins fort que s'il s'agissait d'une grosse chaîne.
Je connais bien ce genre de soucis (hernie discale lombaire et d'autres prob d'inflammations récurrentes).
Cela dit, rien ne t'empêche de donner des soins si toi, tu te sens bien en le faisant ! C'est une donnée primordiale qui concerne tout le monde, qu'on soit en parfaite santé ou pas.
Quant à tes mauvais ressentis durant une semaine après avoir donné un soin, es-tu certaine qu'ils ont bien été "provoqués" par le soin ? Que s'est-il passé de particulier ? Quelles ont été les suites pour toi ? etc..
Personnellement, lors d'un soin, quand je sens quelque chose "d'étrange" se passer en moi, je retire mes mains pour savoir si ce ressenti m'appartient ou pas. S'il disparaît instantanément, alors je sais que ça ne m'appartient pas et je laisse passer sans chercher à savoir ce que c'est ni à interpréter quoi que ce soit. Si par contre, ce ressenti reste, alors je peux penser qu'il m'appartient et là, je fais un peu comme si on m'interrompait dans une discussion. Je demande à ce ressenti de me laisser terminer et je reviens m'en occuper plus tard, quand je peux m'y consacrer en plein.
Par contre, je n'ai jamais ressenti quelque chose appartenant à l'autre qui reste en moi et me squatte au point d'être mal durant une semaine. Certainement que ma façon d'identifier le ressenti agit comme une protection, je n'en sais rien et peu importe.
Ce en quoi je crois fortement c'est dans le lâcher-prise. Avoir une intention pure dans le soin, accueillir ce qui peut s'y passer sans chercher à analyser, acceuillir l'autre dans ce qu'il est, dans sa globalité et sans attente, y compris sans attente qu'il reparte comme s'il avait vécu un miracle qui résolve tous ses soucis juste comme avec une baguette magique. Il est responsable et seul maìtre de son Chemin, donner un soin de reiki est un outil pour l'accompagner, l'aider à soulager ses douleurs ou détendre son mental dans des difficultés d'ordres mentales mais ne résoud rien tout seul sans qu'il se prenne en charge.
Tenter de tout résoudre pour lui tient rapidement de la prise de pouvoir, même si c'est dans une intention noble dans le coeur. Il est impératif de respecter qui il est dans sa globalité et de le laisser avancer à son rythme (qui peut aussi être de ne pas avancer). Quand on arrive à s'approcher le plus près possible de ce respect et se détachement, alors il est rare que l'on se retrouve avec des impressions d'être squatté par de mauvaises vibrations (comme tu les as nommées).
Je le respecte, je me respecte et le fait d'accepter d'être deux personnes différentes à part entière met juste ce qu'il faut de distance et peut-être même de protection, sans qu'il soit nécessaire au mental de gérer. Ca se fait "tout seul"
Il est donc possible de donner des soins, quel que soit notre état de santé pour autant qu'on se respecte et qu'on ne donne le soin que si l'on se sent confortable. Il est clair que le nez qui coule sur le receveur ou les toux que l'on risque de lui "cracher" dessus sont des éléments dont il faut tenir compte .. comme la contagion etc, sinon, souvenons-nous que lorsque nous donnons un soin, nous recevons aussi ses bien-faits, alors pourquoi s'en priver ?
Belle journée
Et bonjour Lana
Je viens de prendre connaissance de ce sujet et je rejoins complètement Frédéric. En te lisant, j'ai aussi envie d'allumer une petite luciole de rappel dont le nom est "ancrage".
Ceci, certainement en raison de ta maladie qui affecte surtout (si j'ai bien compris) le bas du corps. Quand on souffre des jambes, du dos etc, on a très souvent des difficultés à bien s'ancrer. Un peu comme si les liens physiques et symboliques à la terre (lombaires, jambes, pieds) étaient étiolés en raison des souffrances, des muscles et des nerfs fragilisés. Je donnerais comme image une ancre de bateau dont le lien est un cordage un peu "usé", il est un peu moins fort que s'il s'agissait d'une grosse chaîne.
Je connais bien ce genre de soucis (hernie discale lombaire et d'autres prob d'inflammations récurrentes).
Cela dit, rien ne t'empêche de donner des soins si toi, tu te sens bien en le faisant ! C'est une donnée primordiale qui concerne tout le monde, qu'on soit en parfaite santé ou pas.
Quant à tes mauvais ressentis durant une semaine après avoir donné un soin, es-tu certaine qu'ils ont bien été "provoqués" par le soin ? Que s'est-il passé de particulier ? Quelles ont été les suites pour toi ? etc..
Personnellement, lors d'un soin, quand je sens quelque chose "d'étrange" se passer en moi, je retire mes mains pour savoir si ce ressenti m'appartient ou pas. S'il disparaît instantanément, alors je sais que ça ne m'appartient pas et je laisse passer sans chercher à savoir ce que c'est ni à interpréter quoi que ce soit. Si par contre, ce ressenti reste, alors je peux penser qu'il m'appartient et là, je fais un peu comme si on m'interrompait dans une discussion. Je demande à ce ressenti de me laisser terminer et je reviens m'en occuper plus tard, quand je peux m'y consacrer en plein.
Par contre, je n'ai jamais ressenti quelque chose appartenant à l'autre qui reste en moi et me squatte au point d'être mal durant une semaine. Certainement que ma façon d'identifier le ressenti agit comme une protection, je n'en sais rien et peu importe.
Ce en quoi je crois fortement c'est dans le lâcher-prise. Avoir une intention pure dans le soin, accueillir ce qui peut s'y passer sans chercher à analyser, acceuillir l'autre dans ce qu'il est, dans sa globalité et sans attente, y compris sans attente qu'il reparte comme s'il avait vécu un miracle qui résolve tous ses soucis juste comme avec une baguette magique. Il est responsable et seul maìtre de son Chemin, donner un soin de reiki est un outil pour l'accompagner, l'aider à soulager ses douleurs ou détendre son mental dans des difficultés d'ordres mentales mais ne résoud rien tout seul sans qu'il se prenne en charge.
Tenter de tout résoudre pour lui tient rapidement de la prise de pouvoir, même si c'est dans une intention noble dans le coeur. Il est impératif de respecter qui il est dans sa globalité et de le laisser avancer à son rythme (qui peut aussi être de ne pas avancer). Quand on arrive à s'approcher le plus près possible de ce respect et se détachement, alors il est rare que l'on se retrouve avec des impressions d'être squatté par de mauvaises vibrations (comme tu les as nommées).
Je le respecte, je me respecte et le fait d'accepter d'être deux personnes différentes à part entière met juste ce qu'il faut de distance et peut-être même de protection, sans qu'il soit nécessaire au mental de gérer. Ca se fait "tout seul"
Il est donc possible de donner des soins, quel que soit notre état de santé pour autant qu'on se respecte et qu'on ne donne le soin que si l'on se sent confortable. Il est clair que le nez qui coule sur le receveur ou les toux que l'on risque de lui "cracher" dessus sont des éléments dont il faut tenir compte .. comme la contagion etc, sinon, souvenons-nous que lorsque nous donnons un soin, nous recevons aussi ses bien-faits, alors pourquoi s'en priver ?
Belle journée
Re: Transmettre du Reiki en étant soi-même malade
Bonjour Martine et merci beaucoup pour ta réponse!
Je comprends bien ce que tu me dis, je manque d'ancrage, c'est sur. Je ne pensais pas que ma maladie pouvait influer sur cela! Je pense que je devais sans doute trop être dans l'intention de "bien faire" et de vouloir vraiment aider cette personne, j'en ai oublié le lacher prise. Je prends bonne note de tes conseils!
Pour ce qui est du ressenti, je vais te raconter un peu la mésaventure: j'ai fais trois soins complets a cette personne, sur 4 jours d'intervalle. Le premier s'est très bien passé, mais j'étais fatiguée après, ce qui ne m'a pas semblé trop bizarre vu que lors de mes crises je suis toujours épuisée, pourtant ces derniers temps ça allait vraiment très bien. Le second soin, j'ai été vraiment très épuisée, je suis allée dormir après le soin et j'étais comme vidée, mais le soin en lui même s'est bien passé, j'ai donc mit ça sur le compte de ma maladie une fois encore. En revanche, il y avait une présence (qui m'a semblé bienveillante) qui n'est pas partie après le soin. Cette nuit la mon mari et moi avons passé une nuit épuisante de rêves très étranges, en nous réveillant toutes les deux heures (je n'ai pas fait le lien tout de suite avec la présence, mais maintenant je crois que ça venait d'elle...).
J'ai laissé passé un jour pour me reposer avant de faire le troisieme soin, j'ai dormi une bonne partie de la journée et n'ai pas pu me lever. Pour le troisieme soin, j'étais un peu fatiguée mais ça allait quand même mieux que la veille. J'ai commencé mon soin et au fur et a mesure j'étais de plus en plus épuisée, mes jambes devenaient toutes molles et ma tête partait en arriere, la je me suis dit qu'il y avait un problème et que je devais faire un truc de travers, mais je n'ai pas osé arreter (j'aurais du, et désormais je le ferais si cela arrivait a nouveau). La présence était toujours là, et n'est pas partie, mais comme je l'ai dit elle n'était pas mauvaise, du moins elle ne m'a pas fait trop peur (pourtant ce genre de choses me terrife .
Lors des 3 soins je suffoquait sur le chakra du coeur, comme s'il me manquait de l'air, une sensation d'oppression, mais cela ne m'appartenait pas car ça passait une fois que je déplacais mes mains. A la suite du soin, j'ai fait de grosses crises d'angoisse toute la nuit, j'ai pleuré comme jamais sans être capable de dire pourquoi, j'avais une souffrance morale qui semblait immense. J'ai vomi, et j'ai fini par dormir sur le canapé avec mon mari car je refusais d'aller dans la chambre ou il y avait la présence et que je la sentais poser ses mains sur les miennes.
J'ai appelé mon enseignante au secours en lui racontant tout cela. Mon enseignante m'a dit de tout arreter, de me reposer, et elle m'a enseigné comment me proteger avec une "coque psychique" et des douches de lumière. Le lendemain, j'ai refusé de faire le 4e soin au monsieur, et je l'ai dirigé vers mon enseignante afin qu'elle prenne le relais s'il le souhaitait. Toute la semaine suivante, j'ai dormi énormément, j'ai eu beaucoup de mal a sortir de mon lit, je me sentais vidée de mon énergie de vie, pas de la fatigue comme d'habitude, plutôt comme si on m'avait enlevé de la vie, bizarre.
J'ai fait beaucoup d'auto-traitements, et je suis allée au bord de la mer pour reprendre un peu d'énergie ce qui m'a fait vraiment du bien. J'ai demandé a la présence de partir, je ne la sens plus depuis, et ça va beaucoup mieux cette semaine, mais j'avoue que tout cela m'a fait très peur!
Avec un peu de recul, je me rends compte que mon "symbole prématuré" du second degré que je vois partout est arrivé pile a ce moment la, quand j'allais vraiment très mal (pour m'aider?), et cette présence que j'ai cru venir avec le monsieur, n'était elle pas plutôt la pour me prévenir que je prenais des choses qui ne m'appartenaient pas, pour me guider et m'aider a me remettre de cette mésaventure?
Houlala! Désolée pour le roman :O
Je comprends bien ce que tu me dis, je manque d'ancrage, c'est sur. Je ne pensais pas que ma maladie pouvait influer sur cela! Je pense que je devais sans doute trop être dans l'intention de "bien faire" et de vouloir vraiment aider cette personne, j'en ai oublié le lacher prise. Je prends bonne note de tes conseils!
Pour ce qui est du ressenti, je vais te raconter un peu la mésaventure: j'ai fais trois soins complets a cette personne, sur 4 jours d'intervalle. Le premier s'est très bien passé, mais j'étais fatiguée après, ce qui ne m'a pas semblé trop bizarre vu que lors de mes crises je suis toujours épuisée, pourtant ces derniers temps ça allait vraiment très bien. Le second soin, j'ai été vraiment très épuisée, je suis allée dormir après le soin et j'étais comme vidée, mais le soin en lui même s'est bien passé, j'ai donc mit ça sur le compte de ma maladie une fois encore. En revanche, il y avait une présence (qui m'a semblé bienveillante) qui n'est pas partie après le soin. Cette nuit la mon mari et moi avons passé une nuit épuisante de rêves très étranges, en nous réveillant toutes les deux heures (je n'ai pas fait le lien tout de suite avec la présence, mais maintenant je crois que ça venait d'elle...).
J'ai laissé passé un jour pour me reposer avant de faire le troisieme soin, j'ai dormi une bonne partie de la journée et n'ai pas pu me lever. Pour le troisieme soin, j'étais un peu fatiguée mais ça allait quand même mieux que la veille. J'ai commencé mon soin et au fur et a mesure j'étais de plus en plus épuisée, mes jambes devenaient toutes molles et ma tête partait en arriere, la je me suis dit qu'il y avait un problème et que je devais faire un truc de travers, mais je n'ai pas osé arreter (j'aurais du, et désormais je le ferais si cela arrivait a nouveau). La présence était toujours là, et n'est pas partie, mais comme je l'ai dit elle n'était pas mauvaise, du moins elle ne m'a pas fait trop peur (pourtant ce genre de choses me terrife .
Lors des 3 soins je suffoquait sur le chakra du coeur, comme s'il me manquait de l'air, une sensation d'oppression, mais cela ne m'appartenait pas car ça passait une fois que je déplacais mes mains. A la suite du soin, j'ai fait de grosses crises d'angoisse toute la nuit, j'ai pleuré comme jamais sans être capable de dire pourquoi, j'avais une souffrance morale qui semblait immense. J'ai vomi, et j'ai fini par dormir sur le canapé avec mon mari car je refusais d'aller dans la chambre ou il y avait la présence et que je la sentais poser ses mains sur les miennes.
J'ai appelé mon enseignante au secours en lui racontant tout cela. Mon enseignante m'a dit de tout arreter, de me reposer, et elle m'a enseigné comment me proteger avec une "coque psychique" et des douches de lumière. Le lendemain, j'ai refusé de faire le 4e soin au monsieur, et je l'ai dirigé vers mon enseignante afin qu'elle prenne le relais s'il le souhaitait. Toute la semaine suivante, j'ai dormi énormément, j'ai eu beaucoup de mal a sortir de mon lit, je me sentais vidée de mon énergie de vie, pas de la fatigue comme d'habitude, plutôt comme si on m'avait enlevé de la vie, bizarre.
J'ai fait beaucoup d'auto-traitements, et je suis allée au bord de la mer pour reprendre un peu d'énergie ce qui m'a fait vraiment du bien. J'ai demandé a la présence de partir, je ne la sens plus depuis, et ça va beaucoup mieux cette semaine, mais j'avoue que tout cela m'a fait très peur!
Avec un peu de recul, je me rends compte que mon "symbole prématuré" du second degré que je vois partout est arrivé pile a ce moment la, quand j'allais vraiment très mal (pour m'aider?), et cette présence que j'ai cru venir avec le monsieur, n'était elle pas plutôt la pour me prévenir que je prenais des choses qui ne m'appartenaient pas, pour me guider et m'aider a me remettre de cette mésaventure?
Houlala! Désolée pour le roman :O
Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde
Re: Transmettre du Reiki en étant soi-même malade
Merci Lana pour ce partage plus en détails .. et... t'inquiète, nous sommes plusieurs à faire des romans par ici
Il est bien compréhensible que tu te sois sentie perturbée durant ces quelques jours dans les conditions que tu décris.
de tout ce récit, voilà ce que j'en retiens surtout :
- tu as su demandé à ce qu'on te laisse tranquille et que visiblement tu as été "écoutée" .. peut-être pourras-tu le faire plus tôt si une prochaine fois devait arriver, pour autant que tu en ressentes le besoin évidemment
- Tu as aussi su dire "stop" quand tu te sentais trop mal pour donner ce 4ème soin. Joli .. se forcer ne mène à rien. Même si je pense que ça n'altère pas le soin reçu par l'autre personne, se respecter soi-même est la première démarche pour le respect envers les autres
- Ton mari est attentif .. voilà une belle histoire .. il arrive souvent que les compagnons/es ne soient pas tous ouverts à écouter nos ressentis
- après avoir pris un temps de recul, tout ceci te paraît un peu différent du début. Voilà qui illustre ce concept que je trouve si important : l'observation. Prendre (quand on peut et si on peut) un temps de recul, et observer ce qui se passe ou ce qu'on ressent. Un peu comme quand les troupeaux soulèvent des nuages de poussières en galopant dans les grandes plaines, il faut attendre que ces poussières retombent pour voir à nouveau le paysage (je viens de voir le film Australia )
Joli parcours pour quelqu'un qui se sent encore fragile
Ecoute ton coeur, laisse ta tête se reposer et apprécie
Il est bien compréhensible que tu te sois sentie perturbée durant ces quelques jours dans les conditions que tu décris.
de tout ce récit, voilà ce que j'en retiens surtout :
- tu as su demandé à ce qu'on te laisse tranquille et que visiblement tu as été "écoutée" .. peut-être pourras-tu le faire plus tôt si une prochaine fois devait arriver, pour autant que tu en ressentes le besoin évidemment
- Tu as aussi su dire "stop" quand tu te sentais trop mal pour donner ce 4ème soin. Joli .. se forcer ne mène à rien. Même si je pense que ça n'altère pas le soin reçu par l'autre personne, se respecter soi-même est la première démarche pour le respect envers les autres
- Ton mari est attentif .. voilà une belle histoire .. il arrive souvent que les compagnons/es ne soient pas tous ouverts à écouter nos ressentis
- après avoir pris un temps de recul, tout ceci te paraît un peu différent du début. Voilà qui illustre ce concept que je trouve si important : l'observation. Prendre (quand on peut et si on peut) un temps de recul, et observer ce qui se passe ou ce qu'on ressent. Un peu comme quand les troupeaux soulèvent des nuages de poussières en galopant dans les grandes plaines, il faut attendre que ces poussières retombent pour voir à nouveau le paysage (je viens de voir le film Australia )
Joli parcours pour quelqu'un qui se sent encore fragile
Ecoute ton coeur, laisse ta tête se reposer et apprécie
Re: Transmettre du Reiki en étant soi-même malade
Bonjour Martine, merci pour ta réponse
Cela fait du bien de pouvoir parler de ça, ça dédramatise un peu et les avis extérieurs sont souvent plus objectifs, surtout que je manque d'expérience.
Tes conseils m'ont beaucoup aidée je t'en remercie!
Merveilleuse journée à toi!
Cela fait du bien de pouvoir parler de ça, ça dédramatise un peu et les avis extérieurs sont souvent plus objectifs, surtout que je manque d'expérience.
Demander qu'on me laisse tranquille, je sais bien faire pour le pratiquer souvent, et j'avoue "qu'ils" n'écoutent pas toujours :S mais en général ça les fait au moins se tenir tranquille en silence, même quand ils restent. (a croire qu'ils attendent que je change d'avis oO)Martine a écrit :- tu as su demandé à ce qu'on te laisse tranquille et que visiblement tu as été "écoutée" .. peut-être pourras-tu le faire plus tôt si une prochaine fois devait arriver, pour autant que tu en ressentes le besoin évidemment
Oui, j'ai beaucoup de chance! Et même s'il est assez terre a terre sur certaines choses (les fameuses présences par exemple), il est ouvert et compréhensif, il ne juge pas. Et puis je lui ai fichu quelques frayeurs en paniquant quelques fois, du coup il ne sait plus trop que croire XDMartine a écrit :- Ton mari est attentif .. voilà une belle histoire .. il arrive souvent que les compagnons/es ne soient pas tous ouverts à écouter nos ressentis
Je n'ai jamais vu ce film, mais l'image me parle je crois qu'on n'analyse toujours mieux les situations avec la tête froide plutôt que sur le coup de l'émotion...Martine a écrit :- après avoir pris un temps de recul, tout ceci te paraît un peu différent du début. Voilà qui illustre ce concept que je trouve si important : l'observation. Prendre (quand on peut et si on peut) un temps de recul, et observer ce qui se passe ou ce qu'on ressent. Un peu comme quand les troupeaux soulèvent des nuages de poussières en galopant dans les grandes plaines, il faut attendre que ces poussières retombent pour voir à nouveau le paysage (je viens de voir le film Australia )
Merci, c'est très gentilMartine a écrit :Joli parcours pour quelqu'un qui se sent encore fragile
Tes conseils m'ont beaucoup aidée je t'en remercie!
Merveilleuse journée à toi!
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Re: Transmettre du Reiki en étant soi-même malade
Bonjour, je ne suis pas malade au sens physique du terme, mais le 27 février dernier, l'un de mes frères a quitté cette vie pour son ailleurs, j'ai beaucoup de chagrin face à cette disparition et je me demande si donner du reiki aux autres est très judicieux dans ces conditions.
belle journée à vous.
belle journée à vous.
Re: Transmettre du Reiki en étant soi-même malade
Bonsoir,
Moi aussi j'ai eu peu d'occasion de pratiquer par peur de prendre le mal.
En effet cela m'est arrivé avec mon fils grippé et mon ami.
J'ai été très mal dans ma peau pendant 4 jours avec une digestion très perturbée.
Au 1er niveau de reiki je n'ai pas appris à me protéger, quelqu'un peut me dire comment?
Si on se sent angoissé ou fatigué, peut on faire un traitement à autrui ou un auto-traitement sur soi.
Merci pour vos réponses
Moi aussi j'ai eu peu d'occasion de pratiquer par peur de prendre le mal.
En effet cela m'est arrivé avec mon fils grippé et mon ami.
J'ai été très mal dans ma peau pendant 4 jours avec une digestion très perturbée.
Au 1er niveau de reiki je n'ai pas appris à me protéger, quelqu'un peut me dire comment?
Si on se sent angoissé ou fatigué, peut on faire un traitement à autrui ou un auto-traitement sur soi.
Merci pour vos réponses
Re: Transmettre du Reiki en étant soi-même malade
Bonjour Biscotte,
Encore une fois, je ne pense pas qu'on puisse "prendre le mal" simplement en effectuant un soin reiki. Il est clair qu'un minimum d'ancrage et de "protection" est nécessaire, mais nous ne sommes pas des éponges
Dans le cas d'un soin sur ton fils, il est possible, je dis bien possible, que ton intention légitime de mère à lui ôter son mal l'ait en effet comme pompé, mais je ne fais qu'une supposition
Concernant les protections, la première c'est l'ancrage. Quand on est bien centré sur soi-même et sur ce qu'on fait (intention pure et sans attente, etc), il n'y a aucune raison pour que l'on se sente mal. Ensuite, chacun peut trouver sa façon de rester dans une sorte de bulle, mais à mon avis, la meilleure façon de ne pas se sentir "atteint" par les soucis physiques ou psychiques des personnes à qui l'on fait un soin, c'est vraiment que chacun reste à sa place dans sa démarche et son intention.
Ce qui est difficile, c'est de n'avoir aucune attente quand il s'agit de nos enfants, de nos conjoints ou de personnes qui nous sont chères. Nous aimerions les satisfaire, les soulager et résoudre leurs problèmes. il est beaucoup plus facile de garder cette distance avec des personnes qu'on ne connait pas. Et paradoxalement, au début de la pratique, nous avons à faire avec nos proches évidemment, alors que notre expérience en est à ses débuts. C'est donc encore plus difficile.
Prendre de la distance avec eux, ça peut se faire facilement. Je vais laisser ici une expérience que mon fils m'avait fait vivre et qui a été pour moi un très bon moyen de retourner chercher la distance quand je me sentais trop proche ou trop dans l'attente.
je l'ai déjà raconté quelque part sur ce forum .. mon fils fait du motocross depuis l'âge de 8 ans. Au début, je ne voulais même pas aller voir les entrainements tellement j'avais peur. Un jour mon mari est rentré avec une photo sur son portable. On n'y voyait rien ! Faut dire que les photos, c'est pas son truc .. et à l'époque, la qualité ajoutée à la taille d'un timbre poste de son écran n'avait rien arrangé . J'ai donc choisi de les accompagner la semaine suivante pour faire des photos.
Au bout d'un petit moment, je me suis rendue compte d'un truc incroyable ! Le regard qu'on porte peut différer en une fraction de seconde selon la manière dont on regarde.
Quand je regardais mon fils à l'oeil nu, j'avais peur, je voulais qu'il ralentisse, fasse attention de ne pas tomber, surtout qu'il ne fasse aucun saut avec sa toute petite moto, etc... Alors que, lorsque je le regardais dans le viseur de l'appareil de photo (c'était encore un appareil dans lequel il fallait regarder par le petit trou et je pense que ce jour-là, ce petit viseur a eu un énorme "pouvoir"), j'aurais presque voulu qu'il fasse des sauts si hauts et si beaux qu'il soit déjà classé en championnat du monde .. en fait, en regardant dans le viseur, je voulais faire la plus belle des photos du monde... je n'étais plus simplement sa mère, j'étais "photographe"
Je me suis rendue compte de ces différences de regards alors que dans le fond, le motard restait le même avec tout le temps la même façon de rouler, que ce soit à l'oeil nu ou dans le viseur.. la seule chose qui changeait, c'était moi !
Cette histoire me sert très souvent quand je me rends compte que je m'implique dans un soin de manière trop personnelle, que j'ai trop d'attente ou que je me retrouve, sans le vouloir, dans une situation où mes intentions sont trop ciblées à vouloir "faire le bien". Dans ces moments-là, je me remets à regarder par le viseur de l'appareil de photo et la distance se règle d'elle même, si je peux dire ça comme ça
Belle journée à toi Biscotte
Encore une fois, je ne pense pas qu'on puisse "prendre le mal" simplement en effectuant un soin reiki. Il est clair qu'un minimum d'ancrage et de "protection" est nécessaire, mais nous ne sommes pas des éponges
Dans le cas d'un soin sur ton fils, il est possible, je dis bien possible, que ton intention légitime de mère à lui ôter son mal l'ait en effet comme pompé, mais je ne fais qu'une supposition
Concernant les protections, la première c'est l'ancrage. Quand on est bien centré sur soi-même et sur ce qu'on fait (intention pure et sans attente, etc), il n'y a aucune raison pour que l'on se sente mal. Ensuite, chacun peut trouver sa façon de rester dans une sorte de bulle, mais à mon avis, la meilleure façon de ne pas se sentir "atteint" par les soucis physiques ou psychiques des personnes à qui l'on fait un soin, c'est vraiment que chacun reste à sa place dans sa démarche et son intention.
Ce qui est difficile, c'est de n'avoir aucune attente quand il s'agit de nos enfants, de nos conjoints ou de personnes qui nous sont chères. Nous aimerions les satisfaire, les soulager et résoudre leurs problèmes. il est beaucoup plus facile de garder cette distance avec des personnes qu'on ne connait pas. Et paradoxalement, au début de la pratique, nous avons à faire avec nos proches évidemment, alors que notre expérience en est à ses débuts. C'est donc encore plus difficile.
Prendre de la distance avec eux, ça peut se faire facilement. Je vais laisser ici une expérience que mon fils m'avait fait vivre et qui a été pour moi un très bon moyen de retourner chercher la distance quand je me sentais trop proche ou trop dans l'attente.
je l'ai déjà raconté quelque part sur ce forum .. mon fils fait du motocross depuis l'âge de 8 ans. Au début, je ne voulais même pas aller voir les entrainements tellement j'avais peur. Un jour mon mari est rentré avec une photo sur son portable. On n'y voyait rien ! Faut dire que les photos, c'est pas son truc .. et à l'époque, la qualité ajoutée à la taille d'un timbre poste de son écran n'avait rien arrangé . J'ai donc choisi de les accompagner la semaine suivante pour faire des photos.
Au bout d'un petit moment, je me suis rendue compte d'un truc incroyable ! Le regard qu'on porte peut différer en une fraction de seconde selon la manière dont on regarde.
Quand je regardais mon fils à l'oeil nu, j'avais peur, je voulais qu'il ralentisse, fasse attention de ne pas tomber, surtout qu'il ne fasse aucun saut avec sa toute petite moto, etc... Alors que, lorsque je le regardais dans le viseur de l'appareil de photo (c'était encore un appareil dans lequel il fallait regarder par le petit trou et je pense que ce jour-là, ce petit viseur a eu un énorme "pouvoir"), j'aurais presque voulu qu'il fasse des sauts si hauts et si beaux qu'il soit déjà classé en championnat du monde .. en fait, en regardant dans le viseur, je voulais faire la plus belle des photos du monde... je n'étais plus simplement sa mère, j'étais "photographe"
Je me suis rendue compte de ces différences de regards alors que dans le fond, le motard restait le même avec tout le temps la même façon de rouler, que ce soit à l'oeil nu ou dans le viseur.. la seule chose qui changeait, c'était moi !
Cette histoire me sert très souvent quand je me rends compte que je m'implique dans un soin de manière trop personnelle, que j'ai trop d'attente ou que je me retrouve, sans le vouloir, dans une situation où mes intentions sont trop ciblées à vouloir "faire le bien". Dans ces moments-là, je me remets à regarder par le viseur de l'appareil de photo et la distance se règle d'elle même, si je peux dire ça comme ça
Belle journée à toi Biscotte
Re: Transmettre du Reiki en étant soi-même malade
Belle façon de voir les choses Martine moi aussi j'ai du mal a ne pas mettre d'attente et d'intention, que ce soit des proches ou pas (j'ai d'ailleurs plus de mal avec les gens qui ne me sont pas proches étonnamment). Mon amie appelle ça le "complexe du sauveur" lol je voudrais tellement aider les gens que j'ai parfois du mal a accepter de ne pouvoir rien faire... Et la, reste plus qu'à faire un gros travail sur soi
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