Reiki et trouble bipolaire

[Aria]

Bonjour à tous,

Je tiens à vous faire part d'une expérience reiki malheureuse (?) et solliciter vos commentaires éventuels... (critiques comprises)

Il y a quelques mois, j'ai, à sa demande, donné un soin reiki à un membre (très proche) de ma famille.

De mon côté ... pas grand chose de spécial à noter durant la séance si ce n'est le sourire grandissant sur le visage de cette personne et les sensations habituelles de l'énergie en mode "robinet grand ouvert".

Deux jours plus tard et sans prévenir, un tsunami s'est abattu sur cette personne... et sur moi par ricochet ...

Crises de larmes, d'angoisse, propos complètement insensés pour ne pas dire délirants (et paranoïaques), accusations diverses et variées dont le sens était même difficile à saisir. J'ai crains pour sa vie. VRAIMENT.

Après le gros de la tempête j'ai essayé de comprendre...

Je devais reconnaître que cette personne avait toujours eu des phases particulières de déprime et aussi d'euphorie... Je devais reconnaître que j'avais déjà lu ici ou là des avertissements du genre "pas de reiki aux personnes souffrant de troubles psychiatriques"... mais malgré des suivis "par intermittence" aucun autre diagnostic que celui de dépression n'avait jamais été clairement établi pour elle... et je ne m'étais même pas interrogée sur l'opportunité ou non de lui apporter cette séance.

Alors quoi ? Quelle énorme bêtise venais-je de commettre ? Super et Merci Reiki... ou alors Merci Aria pauvre pomme !

Bien entendu c'est une belle leçon pour moi... une leçon d'humilité mais "pas que"... c'est aussi UNE GROSSE CLAQUE... dont je ne me remets que difficilement.

Mon enseignante n'a jamais insisté sur les risques qu'il y avait à donner un soin à une personne maniaco dépressive, pas plus que je n'avais de doute sur ma capacité "à gérer" les suites de soin...

J'ai toujours eu une grande confiance en Reiki et si au bout du compte on peut dire que cette séance malheureuse aura servi à révéler une véritable pathologie pour elle et peut-être un problème d'ego pour moi, je ne suis pas certaine que les choses évoluent favorablement aujourd'hui...ni pour l'une ni pour l'autre.

Alors quand je fais le point et que je l'entends encore me dire que "personne ne la comprend, personne ne comprend son humour", parce que "ça turbine trop", qu'elle veut changer le monde etc...etc...
et que vos descriptions de la "sur efficience" collent à ce point avec le comportement de cette personne chère...mes cheveux se dressent littéralement sur ma tête.

C'est pour cette raison, et cette raison uniquement que je sors de ma tanière.

Perso je n'ai plus tellement envie de rire.

Manico dépressif, bipolaire, sur efficient... ou autre ...tout ça ne sont que des mots....qui cache la souffrance ... la souffrance à l'état brute, celle de cette solitude intérieure dont NOUS nous accommodons tant bien que mal et qui leur est proprement insupportable...


pardon pour mes propos décousus...

....

tout ça pour dire ça...

Le reiki c'est bien...
Les bouquins, les étiquettes aussi...si on en ressent le besoin...
Se sentir moins seul, avoir un nom à mettre sur cette souffrance c'est normal..
Chercher des pistes... OK

Mais consulter un spécialiste assermenté en plus de tout ce qui précède : c'est mieux
Eviter de fumer des herbes qui font rigoler : ça s'impose.


NE PAS FAIRE N'IMPORTE QUOI.

Lorsqu'on souffre comme ça... lorsque la fusion avec l'autre (via l'amour, le sexe, ou l'humour est une NECESSITE)... même et surtout si l'on a l'impression parfois d'être le king of the world ou la dancing queen chargée d'une mission spirituelle de la plus haute importance...

ON CONSULTE.

Avant de sombrer.

[Martine]

NE PAS FAIRE N'IMPORTE QUOI.

Lorsqu'on souffre comme ça... lorsque la fusion avec l'autre (via l'amour, le sexe, ou l'humour est une NECESSITE)... même et surtout si l'on a l'impression parfois d'être le king of the world ou la dancing queen chargée d'une mission spirituelle de la plus haute importance...

ON CONSULTE.

Avant de sombrer.

C'est tellement juste ! Il ne faut pas oublier que toutes ces petites "baguettes magiques" qu'on pense plus ou moins posséder, que certains pensent avoir reçu en don de je ne sais où (comme tout le monde..), etc.. tout ceci n'est rien devant une réelle pathologie médicale, qu'elle soit physique ou émotionnelle. On peut même imaginer utiliser les deux, mon capitaine.

Aria, je ressens beaucoup d'empathie dans la mésaventure qui te fait montrer le petit bout de ton nez. L'histoire que tu racontes, je l'ai vécue, dans d'autres circonstances, mais avec le même désemparement, une désillusion bien recadrante et ramenant humilité et réalité. C'est terriblement déstabilisant de se retrouver avec cette responsabilité-là. Quoi qu'on en dise quand les chambardements ont été si forts et qu'on découvre après que la personne souffrait de quelque chose de "grave", on ne peut pas se contenter de dire que c'est comme ça, c'était son choix, sa propre responsabilité etc.. en tout cas, au début, tout s'écroule et il faut du temps pour que les pieces du puzzle reprennent une place, leur place.

Merci pour ce partage, ce rappel, cet avertissement

Avec beaucoup de tendresse pour les repositionnements que tu traverses peut-être

[Ngonde]

Je n'étais pas du tout au courant que le reiki était déconseillé en cas de troubles psychiatriques. Mon maître ne m'a jamais parlé de ça. Il faut dire que ce genre de troubles psychiatriques sont quasiment inexistants en Afrique. Ceci explique peut-être cela... Je lui poserai la question la prochaine fois que je le rencontrerai.

Est-ce que certains d'entre vous auraient des liens ou des documents de référence sur cette incompatibilité entre le reiki et les troubles psychiatriques?

[moumie]

Bonjour à tous,

Ce sujet est très intéressant j'attend avec impatience les retours .

Je me dis que le reiki est bon pour toutes situations, même si pour le coup on ne voit pas le mieu qu'il apporte, peu être qu'avec le temps on y verra plus clair..

Ton témoignage Aria me rappel que suite à une demande j'ai fait moi aussi des soins a une personne (que je ne connais pas) qui souffrait de dépression avec des tendances bi- polaire, je n'ai plus de nouvelle mais les premiers soins semblai être assez positif.
Maintenant que j'ai lu ton témoignage j'avoue que si c'était à refaire j'y réfléchirais à deux fois.

ce genre de troubles psychiatriques sont quasiment inexistants en Afrique.

Peux-tu développer Ngonde?
Pourquoi une différence entre l'Afrique et la france par exemple..?

Je vous souhaite une exelente journée

[Ngonde]

Je ne sais pas pourquoi. C'est juste un constat que je fais...
Les TIC, les TOC, les dépressions, anorexies mentales et autres... je n'en vois pas ici. Faut dire que la solitude n'existe pas ici... Trouver des instants de solitude relève presque de l'exploit!

Par contre, des gens qui ont perdu la tête et qui se baladent tout nus dans la rue, ça oui, j'en vois beaucoup... Je pense que chaque société développe des maux qui lui sont propres. A l'inverse, il y a des maladies qu'on ne rencontre qu'en Afrique et pas en France. Parfois les médecins renvoient les patients vers des guérisseurs traditionnels parce que la "maladie" est trop locale.

[Martine]

Petite précision sur mon intervention précédente. Je n'ai pas connaissance non plus de contre indication en cas de pathologie psy, par contre, quant on sait à quel point il arrive que le Reiki provoque des bouleversements pas toujours simples à vivre pour une personne sans pathologie diagnostiquée, il est clair que pour quelqu'un de fragile, on peut s'attendre à des réactions de toutes sortes... Ou pas.

Quoi qu'il en soit, il faut rester vigilant.

Dans la situation dont je parle plus haut, qui a été très difficile, la personne était en fait en début de burnout. Les signes n'étaient pas encore très significatifs, ni pour elle, ni pour son entourage.

Ceci dit, durant mes 4 ans de job en institution psycho-gériatrique (donc à pathologies psy et démences de l'âge avancé type Alzheimer), je n'ai pu observer que de la détente ou... Rien de visible, mais pas de gros bouleversements notoires.

Finalement, une expérience douloureuse nous ramène à l'essentiel, remet de l'humilité là où parfois on oublie que nous n'avons pas une baguette magique en main. Ceci dit, même si on y grandit certainement, tant le receveur que le praticien, c'est un moment que je ne voudrais pas revivre ni voir revivre à quelqu'un.

Belle soirée

[sam]

Bonsoir

Je comprends ton désarroi, Aria, mais ne sois pas trop dure envers toi , je m'explique

Je vis avec la bipolarité depuis .... un sacré bail. Je n'avais pas 18 ans quand ça a commencé.
Ce que j'ai vécu n'est en rien une généralité, c'est juste mon expérience perso, car les troubles bipolaires sont nombreux et rangés en 'différentes catégories' (encore une fois les étiquettes ).
Disons pour faire court, que ceux auxquels j'étais confrontée se caractérisaient pas des périodes de dépression de plus en plus fréquentes, de plus en plus longues, de plus en plus profondes.
Quand j'arrivais à sortir la tête de l'eau, j'étais vidée. Epuisée. A tel point que 'l'attaque' suivante me traînait encore plus bas, encore plus profond, et que j'avais encore plus de mal à 'remonter'.
Je ne passais quasi jamais en phase maniaque. J'avais quelques jours où j'étais un peu 'speed', très joyeuse, mais rien de plus.

J'ai toujours eu un mental quasi impossible à faire taire, j'ai cherché maintes et maintes fois à débrancher la prise, sans la trouver. Je n'arrive quasi jamais à ne 'penser à rien'. Pendant les épisodes dépressifs, ce mental continuait de mouliner sans cesse, pas une seconde de répit, plus moyen même de 'dormir'. Quand mon corps finissait enfin par 'capituler', c'était un sommeil quasi 'comateux', pas réparateur pour un sou. Et dès le début du réveil, c'était reparti, moulinage effréné, mais le pire, c'est que dans ces épisodes-là, le mental ne mouline plus que tristesse, souffrance, mélancolie, chagrin, etc, etc. J'avais l'impression d'être nulle, parce que je ne pouvais rien faire contre 'ça'. J'avais beau lutter de toutes mes forces, je n'en sortais pas.

J'ai consulté plusieurs fois, en essayant d'expliquer. On m'a prescrit des médicaments, que je prenais un temps. Jusqu'au jour où notre couple a éclaté, en grande partie, je pense, à cause de ces dépressions à répétition ('Faut dire que la dernière a duré 7 ans ....).
Ce jour-là, j'ai pris l'annuaire du téléphone, et j'ai appelé les psychiatres de ma région, jusqu'à trouver celui qui m'accordait un rendez-vous en urgence. Et là, le miracle !

Après quelques séances, son diagnostic est 'tombé, il a mis un nom sur ce que je vivais, m'a expliqué que non, je n'étais pas 'dingue', ni 'faible', ni toutes ces choses négatives que je pensais de moi. Il m'a dit que j'étais juste 'malade', que ça venait d'un dysfonctionnement chimique dans le cerveau, et qu'on venait au monde avec 'ça', ou pas.

Et là, j'ai pu ré-apprendre à vivre. A vivre avec cette bipolarité. Apprendre à essayer de la gérer.
J'avais ... 44 ans ...
Comme tu vois, parfois, mettre le doigt sur 'ça', ben, ça prend très très très longtemps.

Le Reiki est entré dans ma vie un peu plus tard.

Lors de mon premier rendez-vous, la dame a pris tout le temps nécessaire pour m'expliquer le mieux possible, ce que c'était, ce que cela pouvait, ou pas, déclencher en moi, etc. L'ayant écoutée, j'ai choisi de lui dire d'emblée que 'j'étais bipolaire', et que peut-être, il fallait 'faire gaffe' avec moi.
Elle m'a laissé choisir, et j'ai accepté ce premier soin. Puis, les 3 suivants.
Ca a 'tangué grave', je t'assure. Pleurs, émotions qui remontaient en vagues, j'ai bu des tasses et des tasses ces premières fois, mais petit-à-petit, j'ai fait mon chemin à travers tout ça.

Puis, j'ai eu envie de recevoir l'initiation au niveau 1. De nouveau, j'ai prévenu ma maître Reiki.
Elle m'a dit qu'il fallait être prudent, et on a beaucoup travaillé l'ancrage. Elle m'a initiée au niveau 1 (j'avais pris la précaution de choisir un moment où j'étais 'bien', pas un moment down, pour le faire).
Par la suite, elle m'a fait plusieurs soins Reiki Usui, avec en plus, l'utilisation d'un symbôle Shamballa, pour m'aider à gérer cette bipolarité.

Je continuais à voir le psychiatre régulièrement.

Puis, j'ai eu envie de passer le niveau 2. Là aussi, mon maître était informé de mes soucis de bipolarité. Cette initiation a été magnifique.

Depuis tout cela, je pratique le Reiki sur moi, pas de façon 'conventionnelle', juste 'à la mode sam', mais cela m'aide. Enormément.
Quelques temps après l'initiation au Reiki 2, j'ai eu une image que je n'oublierai jamais, je crois.
J'ai vu 'ma bipolarité' devant moi, une toute petite pyramide de poussières grises (des cendres ??) là, devant moi. Devant moi, et non plus en moi !!!
Quelle victoire ! Quelle victoire !!!!
Le Reiki n'est pas étranger à celà, j'en suis certaine.

J'ai cru ce jour-là, que c'était fini, que j'étais guérie 'à vie', bien que le psychiatre m'avait clairement dit dès le départ, qu'on ne guérit jamais de cette maladie, et que tout au mieux, on arrive à 'faire avec'.

Et bien, je peux dire qu'il avait raison ! Et que cette maladie se réactive dès qu'elle trouve 'une faille'.
Parfois même une faille qu'on ne soupçonnerait jamais ! Pour moi, ça a été le fait d'arrêter de fumer.
Comme si toute mon énergie était 'consommée' par le fait de na pas fumer, ce qui me rendait incapable de gérer 'le reste'. Quel reste ? La bipolarité ....

J'ai tenu bon, pendant un mois. Sans ressentir vraiment de 'satisfaction', ni de joie, dans le fait d'avoir réussi à arrêter. Et les jours passant, je me sentais de plus en plus triste, je me rendais compte que je partais de nouveau 'en vrille'. Je sais tellement bien ce qui me pend au nez si cette bipolarité reprend le dessus, que j'ai eu peur. Alors, je me suis dit : tant pis. J'ai recommencé à fumer. Et je n'ai pas 'plongé'.

Ces troubles bipolaires sont pénibles, tant ils sont imprévisibles.
A aucun moment, on ne peut baisser la garde.
Je dois rester vigilante chaque jour. Dormir. Aller dans la nature (heureusement que mes chiens et mes chevaux m'obligent à sortir, à rester ancrée, à respirer l'air frais. Cette nature et mes animaux sont pour moi, les meilleurs des 'médicaments').

Au total, depuis ces 2 années de pratique du Reiki, je pense de moins en moins à cette bipolarité. Je sais que je dois faire hyper attention, que ma sonnette d'alarme doit fonctionner au moindre signe, mais avec le Reiki, j'avance plus 'en confiance'. La bipolarité est définitivement 'à l'extérieur' de moi, même si je dois l'empêcher régulièrement, de reprendre 'possession' de moi.

Aria,
tu ne savais pas, cette personne non plus ne savait probablement pas.

Mais je crois (et c'est une conviction très profonde), que le Reiki ne nous emmènera jamais là où nous ne pouvons aller. Même si nous n'avons pas 'envie' d'y aller. Même s'il y a tempête, et très grosse tempête.

Je souhaite vraiment que cette personne trouve les aides qu'il lui faut.
Je comprends ta réaction aussi, si je n'aime pas trop pratiquer sur les humains, c'est en partie à cause de cela, la crainte de déclencher quelque chose qui me dépasse, parce que la personne s'attend à autre chose ou ne comprend pas, etc, etc, etc.

[Frédérique]

Merci beaucoup Sam pour ce poignant témoignage. Je suis touchée...

[sam]

Tout comme j'ai été touchée par ta 'lettre à l'ex', Frédérique, même s'il ne m'a jamais été fait violence

[Aria]

En premier lieu je voudrais tous vous remercier pour vos messages qu'ils soient publics ou MP.

Traversant une période mouvementée aux sens propre et figuré, je ne dispose malheureusement pas d'assez de temps pour répondre à chacun individuellement...

Je voudrais cependant apporter quelques précisions...

La première concerne la demande Ngonde sur l'existence de document de références concernant les risques éventuels pour les receveurs souffrant de pathologies psy (terme vague qui peut englober ou non beaucoup de troubles.. ) En effet, quid de l'anorexie, de la boulimie, des phobies, de la dépression etc ?

L'Etat français ne reconnaît le Reiki que via son organisme chômage ...il existe en effet un code métier sous une appellation on en peut moins vague de "conseiller en bien-être"... à part ça à ma connaissance ni études d'ordres scientifiques, ni reconnaissance des mutuelles chez nous... alors des documents de références... d'ailleurs qui fait référence dans ce domaine ? il m'arrive de me le demander...

C'est en parcourant des sites plus ou moins connus, ainsi qu'un certain nombre de forums, que j'ai pu effectivement lire ici ou là que certains praticiens refusaient systématiquement toute séance aux personnes souffrant de telles pathologies. Et encore faut-il qu'elles le signalent !

Je rejoins l'avis de Martine ... ce refus est probablement lié davantage aux répercussions parfois difficiles à gérer pour le receveur (et donc pour tout donneur un tant soit peu impliqué) qu'à une réelle "incompatibilité"...

Et j'en arrive au point où personnellement je bloque : je n'ai aucune autre formation psy que ma propre psychanalyse... forte de mon "don de communication" et mes capacités d'écoute (laissez moi rire ) j'ai toujours cru que j'arriverai à gérer n'importe quel type de situation... et voilà. Non je n'ai pas su gérer. Mais c'est un autre sujet qui mériterait peut-être d'être (ré)ouvert...

En effet quelles limites poser et comment déterminer sa capacité à pratiquer des soins sur autrui ? J'ai passé mon second degré cet été et si mes soins "percutent" bien plus qu'auparavant je ne me sens pas davantage les épaules, ni la sagesse, ni les compétences pour répondre de la façon la plus juste qui soit aux personnes qui me sollicitent pour du Reiki.

Mais revenons-en à nos moutons...

J'ai le sentiment que la crise maniaque vécue par cette personne chère aurait pu arriver en dehors d'un soin reiki... Rien ni personne ne prouvera que cet épisode douloureux est lié à notre séance et je reconnais que d'une certaine façon cela a été un mal pour un bien puisqu'enfin un diagnostic sérieux a pu être posé ainsi qu'un traitement chimique établi pour stabiliser l'état de cette personne.

A ce sujet, on m'a très gentiment écrit en MP pour attirer mon attention sur le fait que cette personne pouvait éventuellement subir cet état ( de bi-polarité ou de sur efficience) parce qu'elle pourrait être (je vais faire court) une personne indigo ou cristal (pardon si je résume de façon cavalière !) et qu'il serait peut-être dommage de traiter chimiquement sa souffrance.

Là j'avoue que j'ai besoin de répondre publiquement parce que ma première intention en initiant ce sujet c'était justement d'inciter à consulter et à ne pas négliger, comme l'a souligné Martine dans sa première réponse, un suivi médical. POURQUOI ne pas combiner les deux ? On stabilise avec les médicaments et on avance avec le reiki, on réajuste les traitements au fur et à mesure et on en finit pas en hospitalisation contrainte parce qu'on est dans le déni.

Je voulais ajouter, même si c'est légèrement hors sujet, que l'ensemble de mes messages témoignent de ce que je ne crois pas au hasard. Je vis depuis plus de 20 ans des expériences médiumniques ; depuis mes initiations au Reiki je vis un certain nombre de phénomènes qui peuvent paraître insensés mais qui sont bien réels, je suis la première à admettre que les choses bougent et que probablement des ajustements pas toujours faciles à vivre nous touchent les uns et les autres... Et s'il m'est bien évidemment arrivé d'avoir du mal à gérer toutes ses "nouveautés" je dois dire que je n'en suis jamais arrivée au point de ne pas dormir toute une semaine... ou à l'inverse de ne pas émerger de mon lit pendant quinze jours... (et ce ne sont que des exemples "soft" de ce qu'à pu vivre ma "parente")...

C'est la raison pour laquelle personnellement je refuse d'écarter la possibilité de soulager chimiquement quelqu'un sous prétexte qu'il s'agit de son karma ou des conséquences de son cheminement spirituel ou énergétique.

Je rappelle que la ou plutôt les bipolarités, et Sam ¦3¦le confirmera je pense, isolent et font souffrir au moins autant qu'une maladie plus ancrée, au sens de "visible", dans le corps...

La spiritualité relie, la bipolarité divise.

Et si la solitude induite par cette souffrance représente un apprentissage que je suis la première à reconnaître, je crois que passer à côté d'une aide psy ou "laisser faire" relève de la non-assistance à personne en danger ...

Je terminerai en envoyant si elle l'accepte à Sam et à toutes les personnes qui vivent de tels tourments...

J'espère n'avoir froissé personne parce que tel n'était pas mon but.

Prenez soin de vous.