Permission préalable lors d'un traitement Reiki

[neby]

Comment pourrait-on envoyer du reiki à distance pour une personne malade ou accidentée si cette même personne ne nous a pas permis de traiter? Il est clairement dit lors de nos initiations que nous ne devons en aucun cas se permettre de pratiquer le reiki à distance sauf avec l'accord de la personne qui reçoit.
Pourquoi en serait-il autrement ici à moins que cette personne ait accepté les traitements?

Neby

[J-Pierre Chupin]

Dans un soin à distance (mais c'est la même chose avec une personne inconsciente sur un lit d'hôpital), il n'est pas toujours possible d'avoir une demande ou une autorisation expresse de la personne à soigner.
Ce qui est enseigné, ce n'est pas d'obtenir l'autorisation consciente, mais de se mettre dans un état d'empathie, de "méditation Reiki" et de demander l'autorisation de donner le soin. Si on y réfléchit, de quoi s'agit-il?
De mon point de vue, il est important, essentiel même, d'entrer en contact avec l'énergie de la personne à soigner. Cette "connection" ne se passe pas de mental à mental, et quelque part je ne m'intéresse pas à son accord conscient. Ce qui m'intéresse, c'est d'entrer en contact d'énergie à énergie.
Comment savoir si le contact et l'accord sont noués ? Je le sens avec mes ressentis, c'est à dire à la fois mes perceptions physiques et mes émotions. Je peux ainsi savoir de façon intime, intuitive, si nous nous acceptons réciproquement (car mon accord à moi est important aussi !). Si je ressens une gêne, un éloignement, on peut envoyer un symbole sans intention précise et ne pas insister. Si par contre je ressens ce sentiment d'acceptation qui se traduit chez moi par un certain état, alors j'en déduis que le contact est établi, que le lien est noué et que je peux travailler.
Mais c'est la même chose dans un soin classique. Ce n'est pas parce que la personne a pris rendez-vous, demande le soin, est prête à payer, qu'elle est OK pour recevoir un soin Reiki. La relation énergétique, holistique qu'on met en place avec la personne exige une grande attention à ce que s'engage une co-construction thérapeutique. Mais ce n'était pas là la question posée.

[André Baechler]

Bonsoir à toutes et à tous

J'ai déplacé ce nouveau sujet de neby ici, dans la mesure où il s'agit d'une question d'éthique, plus que d'une question relative à l'usage des symboles du deuxième degré.

Je te remercie d'avoir soulevé cette question qui déclenche toujours beaucoup de polémiques. Effectivement, je suis également de l'avis que l'on ne peut/doit transmettre du Reiki à distance à une personne non-consentante.

Lorsqu'une chaîne de Reiki se constitue comme ici, il arrive souvent que la personne évoquée ne soit pas en mesure de se prononcer verbalement sur son acceptation ou sa non-acceptation à recevoir du Reiki. Les personnes se joignant à une chaîne vont donc prendre la précaution que "questionner" la personne après avoir établi la connexion à distance, tel qu'il l'est enseigné lors d'un deuxième degré. Dans le précédant message, Jean-Pierre détaille d'ailleurs cette question de la prise de contact énergétique avec la personne afin de vérifier son acceptation.

Il est important de ne pas tomber dans la paranoïa en s'imaginant que l'on puisse violer énergétiquement une personne sur la base de bonnes intentions. Dès l'instant où l'intention est pure et désintéressée, le Reiki ne peut faire de mal ou aller à l'encontre de la volonté de la personne. Lorsque l'on transmet du Reiki à distance à une famille en deuil par exemple, il est souvent impossible de vérifier que tous les membres soient disposés à recevoir. L'intention pure et désintéressée (comme je l'appelle) fera que chaque personne recevra ce qu'elle est en mesure d'intégrer. Ce n'est pas plus compliqué

L'important lors d'un traitement de Reiki est donc d'éviter de rentrer dans le pouvoir ou le contrôle. Même si cela semble évident, la limite est parfois très subtile. Penser savoir ce qui est bon pour autrui est déjà une manière inconsciente de tenter le contrôle. Demander que la personne reçoive ce qu'elle a de meilleur à recevoir est une intention pure et désintéressée puisque l'on n'y met pas de forme.

Dans l'idéal, si l'intention est réellement pure dans le sens où je la décris, il n'y aurait même pas à demander l'autorisation du receveur distant, puisqu'il ne pourrait être contraint d'aucune manière à recevoir contre son gré.

Merci de nous faire part de vos points de vue sur la question

[Anne-Cecile]

Je rejoins ce qui a été dit,

On n'impose jamais un soin, on propose et la personne fait la demande, mais je me dis aussi que de toute façon quelqun qui ne veut pas d'un soin, et bien ne l'accepte pas tout simplement, ne le reçoit pas.

Et quand la personne n'est pas en état de dire si elle accepte ou pas, justement, c'est à nous de nous lancer, comment faire autrement? (sauf si on connaît cette personne et qu'elle a manifesté avant l'incident un refus ou une méfiance vis à vis du Reiki, ou simplement que ça ne présentait aucun intérêt pour elle).

Rien je pense ne s'oppose à ce qu'on envoie de l'énergie, on n'est pas dans le contrôle, ni la volonté, on est dans l'aide, on envoie et l'énergie est acceptée et reçue ou pas.

[Santolin]

Bonjour

Je partage totalement les propos de Jean-Pierre qui suggère d'y aller au ressenti. Avec la pratique on ressent tout de suite si l'énergie passe ou non. Et si elle ne passe pas, on ne peut quand-même pas la forcer. Ou alors, on n'est plus dans la pratique du reiki, mais dans la magie noire, où l'intention est de nuire en forçant la porte.

J'aime beaucoup la notion "d'intention pure" qu'André rappelle souvent. De toute manière, lorsque l'on est pleinement dans le coeur, il est impossible de faire mal

A mes yeux, tout peut se résumer dans cette affirmation.

Très belle semaine à tous

[brunette]

Je n'ai jamais pratiqué ce genre de traitement à distance mais si j'avais à le faire je formulerai une demande d'autorisation au guide de la personne en demandant qu'elle le reçoive si cela est bon pour elle et je ferai le traitement, comme je pense qu'on pourrait le faire pour une personne dépressive.

[Santolin]

Effectivement Brunette, le traitement à distance est enseigné au deuxième degré, où l'on apprend à obtenir l'autorisation de la personne distante, si elle n'a pas pu nous la donner verbalement (par exemple en cas de coma)

[Annie]

Bonsoir,

Il est dommage, lors de soins à distance de penser que le soin ne sera pas "pris" par le receveur. Afin que l'énergie envoyée soit toujours bien reçue, notre enseignant Reiki nous invite à dire une phrase d'intention qui renvoie l'énergie à la Terre, dans le cas ou le receveur ne peut ou ne veut la recevoir... Chouchouter notre Terre est une pensée stimulante, qu'en pensez-vous ?

Zélie

[katrafay]

Bonjour à tous

Merci Zélie pour cette belle réflexion. C'est un peu ce que je fais sans directement le formuler ainsi. J'ai toujours perçu l'univers comme un tout, où rien ne peut se perdre, où tout ne fait que circuler

Alors je me dis toujours que ce qui n'est pas "pris" par le receveur trouvera un autre chemin et ne pourra jamais se perdre.

Allez savoir, peut-être qu'il y a plus urgent que le terre ? Qui serais-je pour le savoir ? Alors je confie la gestion à la source

[Kerolane]

Bonjour à tous. Lors d'un traitement à distance, je demande toujours l'autorisation de la personne dans la mesure où elle est à même de l'exprimer.

Mais en cas d'impossibilité, je ne complique pas les choses et avec l'habitude je ressens directement en début de soin si la personne qui n'aurait pas pu exprimer son choix est perméable ou non au reiki. Soit l'énergie de mes mains est absorbée pas la personne (effet éponge), soit elle glisse sur elle comme l'eau sur les plumes d'un canard. Dans ce cas, je n'insiste jamais et je termine le soin afin de respecter la volonté de la personne, même si elle est dans la plus grande détresse.

Merci pour ces partages