Je pense trop: comment canaliser ce mental envahissant ?

[Ngonde]

Oui je trouve aussi que les esprits ont chauffé pour pas grand chose...

Sur efficient, je connaissais pas ce mot avant de vous lire.

Je ne suis pas sur efficiente, je peux passer des heures et des heures avec un mental complètement vide (j'adore ça d'ailleurs)... Par contre je suis une hyper émotionnelle... Ce sont généralement mes émotions qui nourrissent mon mental. Les émotions montent à la tête et provoquent des pensées qui font grossir encore plus l'émotion jusqu'à explosion ... A moins que je puisse m'isoler rapidement et faire taire le mental car si l'émotion n'est pas nourrie par des pensées abracadabranques, elle finit par s'éteindre elle aussi... Sinon ben, j'explose... (de joie, en larmes, de colère ou autre...)

Vous avez un bouquin à conseiller pour les hyper émotionnelles??? J'en connais un: "Emotional freedom" (j'ai oublié le nom de l'auteur mais je l'ai à la maison mais je ne sais pas si ce bouquin existe en français par contre). Dans ce bouquin là aussi, l'auteur proposait tout un tas d'étiquettes (que j'ai oubliées) avec différents profils d'émotionnels. C'est vrai que ça fait toujours du bien de voir un mot se poser sur un mal être. Au moins on sait de quoi on souffre et rien que le fait de le savoir, ça soulage déjà...

Si quelqu'un a envie de se coller une étiquette de sur efficient à lui-même, je ne vois pas en quoi ça peut déranger les autres... surtout si cette étiquette semble lui correspondre et lui apporte des réponses qui lui font du bien... Si quelqu'un arrive et vous dit: je suis ceci ou je suis cela, on ne peut répondre que "Amen, ainsi soit-il".

[kalou]

" L'espace , par exemple , en tant que distances , volumes ou directions repérables, n'est rien d'autre qu'un produit de ma propre évaluation , de ma propre échelle de mesures, de relations, de comparaisons.
Un objet n'est ni grand en lui même ni petit .
Il n'a de taille que par rapport à quelque chose , ou plutôt quelqu'un de déterminé. Il pourra être immense dans l'optique d'un microbe et infime dans celle d'une montagne. Quelle est sa véritable taille, sa dimension intrinsèque ? Il n'en a pas , ou il les a toutes " .

Patrick Ravignant.


Avons nous un mental qui chauffe trop ?

Ce mental à quoi se compare t'il pour s'évaluer ainsi ?

C'est quoi un mental qui chauffe trop ?

C'est en fait purement subjectif comme idée en plus c'est le mental qui chauffe trop qui se rend compte qu'il chauffe trop , et doit trouver une solution pour moins chauffer ?

Eh ben !!!

Je me demande si c'est une histoire qui fait avancer le schmilblick .

Peut être que c'est à vouloir trop trouver une solution à chaque problème qui crée parfois plus de problèmes non ?

Et le type qui a écrit le bouquin il pense pas trop à ne pas penser trop lui .
Si j'étais lui j'aurais écrit le titre et j'aurais laissé des pages vides, ça sert à rien d'écrire un livre pour ne pas penser trop , on ne va pas arrêter d'y réfléchir .

J'espère seulement qu'il ne prend pas toutes ses théories trop au sérieux .

Si vous prenez vraiment tout ce que je vous dit très au sérieux on n'est pas sorti de l'auberge .

[jerov]

Pour kalou:"je pense trop" c'est ce lui disait ses patients elle en a fait le titre.

J'ai lu ce livre, je n'ai pas du tout adhéré. Pour des amis qui se sont "découvert surréficient" c'était une petite révolution. Ils m'ont dit "prends le c'est génial c'est trop toi" .

Pour ma part, j'ai trouvé un pamphlet de PNL qui se veut irréfutable et une dichotomie surefficient/normopensant qui est très réductrice et manichéenne.

Ce bouquin flatte l'égo: sans être forcément "surréficient" (vis à vis des cas présentés dans le livre) tu peux te reconnaitre dedans les propos jusqu'à une certaine mesure. car seul le surefficient est présenté comme positif. le normopensant c'est un individu qui ne se pose pas de question et qui se sent bien intégré mais un peu concon, bétail, mouton...Toi qui lis le livre tu n'es pas comme eux, tu vaux mieux que ça: en somme c'est les propos et plusieurs chapitres de valorisation positive sont consacrés à ce sujet.

Je n'aime pas trop cette façon de voir les choses. quand tu lis le livre si tu es aveuglé par tes projections tu te dis: "oui mais c'est moi, je ne suis pas comme ce gueux de normopensant", "je suis créatif, pas assez reconnu à ma juste valeur, je me prends trop la tête etc....or:
Qui n'a pas des parts de "normopensance" et qui n'a pas des parts de "surréficience"? et ce, au moins une fois dans toute sa vie....
y'a un coté fourre tout dans les catégorie et un manichéisme qui est gênant...

en étant objectivant, en faisant abstraction de cette valorisation qui est faite et qui flatte l'égo, les catégories dressés me font penser aux gamins catalogués comme "hyperactifs" dans les institutions comme me le décrivent certaines connaissances à leurs contacts, je m’explique:
- Les cas présenté sont caricaturaux ( elle les fait parler peut être devrait elle s’interroger sur sa relation "patient"/ "docteur" pour interpréter les entretiens), sans nuances et je me demande comment mes copains ont fait pour se reconnaitre la dedans....car c'est vraiment caricatural de chez caricatural. ah si ils ont été brossé dans le sens du poil ou blessé par le passé dans leur ego....a la fin n'importe qui ce retrouve la dedans car sur une page il s'est fait "avoir" soit par son égo, soit par un de ses constats qui rentre dans la catégorie surreficient (tout le monde a été une fois sensible, a cogité dans sa tête, c'est humain).

- Où l'hyperactivité commence où elle finit? Idem pour la normopensance et la surefficience? difficile de trancher vu que ce sont des catégories construites par les institutions (l'auteur le note pour le QI) et les chercheurs, mais pour l'auteur la surreficience et la normopensance c'est chosifié (elle tombe dans l'erreur qu'elle dénonce): cela serait du au câblage à l’hémisphère droit qui produit une pensée en arborescence (surefficience), qui fait qu'on est plus intelligent que ces concons de normopensants mais incapable d'organiser nos pensées et de réfléchir par déduction étape par étape....
Pour l'auteur la plasticité neuronale ça n'existe pas, les modes de pensées différenciés suivant les conditions socioculturelles d'existence (classes sociales) non plus. Non c'est comme ça: tu es câblé à droite ou a gauche et c'est définitif...sauf si tu perds un des deux hémisphère: celui où tu étais cablé. La démonstration est la suivante: tu agis en tout temps en tout lieux avec toute personne comme un sureficcient ou un normopensant....bref c'est un écrit juste pour justifier son cadre théorique: PNL...tu réduis l'individu à un profil psychologisant bancal et les autres acquis des sciences de l'homme sautent: théorie des classes sociales, modes d'interaction, individu pluriel, construction identitaire, sens des actions, théories du genre, etc. bref tout ce qui nuanceraient les propos....et validerait (voire renforcerait) ou pas la démonstration.

remarque personnelle: on est le surefficient d'un autre ou le normopensant d'un autre....

Sérieusement pour expliquer les conduites humaines et déculpabiliser un bon bouquin de psycho et de socio, mais pas de PNL qui offrent des visions des choses partiales, partielles et caricaturales et qui se prennent trop au sérieux.
Pour une touche de spiritualité, un bouquin de philo ou un e. tolle mais pas cet ouvrage....

[kalou]

Jerov a dit :

Pour l'auteur la plasticité neuronale ça n'existe pas, les conditionnement sociaux différenciés suivant ses conditions socioculturelles d'existence non plus. Non c'est comme ça tu es câblé à droite ou a gauche et c'est définitif...juste pour justifier son cadre théorique: PNL...

Intuitivement je ne pense pas qu'on puisse enfermer la vérité dans quelque chose , sauf en s'enfermant en même temps dans cette même vérité qu'on s'est soi même défini ou limitée .

[jerov]

kalou j'ai un peu corrigé ma phrase et complété (celle que tu cites).
Mais je reproche en effet cela à l'auteur: ça fait plus démonstration d'une idée que travail et recherche sur une idée (en énonçant les limites de son discours)...