Le bonheur selon Confucius

[Thierry M]

Bonsoir,

J'avais envie de partager avec vous mon livre de chevet actuel, "Le bonheur selon Confucius".

Il est de ces êtres qui me fascinent car, malgré les années qui passent, ils restent gravés dans la mémoire collective. Concernant Confucius, cela remonte à plus de... 2'500 ans ! Et il reste sans doute le chinois le plus célèbre au monde.

Intrigué par cet homme qui a marqué l'histoire en général et la Chine en particulier, je suis parti à la recherche d'un ouvrage le concernant. Et je suis tombé sur ce petit bijou qu'est "Le bonheur selon Confucius". Il a été écrit par Yu Dan, professeur de littérature à l'Université de Pékin, qui souhaitait dépoussiérer les enseignements de Confucius. Elle le fait d'une manière simple et directe. Ce livre a d'ailleurs été largement salué par la critique internationale, du New York Times au Monde et s'est vendu à plus de 10 millions d'exemplaires en Chine. Un véritable phénomène.

Le confucianisme, choisi comme philosophie d’État en Chine durant près de 2'000 ans, considère qu'il incombe à tout gouvernant de développer en lui sagesse et Amour pour faire passer le bien-être de ses sujets avant le sien : condition indispensable selon lui pour que les autres suivent son exemple et soient eux-mêmes instigateurs de prospérité et de bonheur.

Broché : 181 pages
Editeur : Belfond (1 octobre 2009)
Collection : L'esprit d'ouverture
ISBN-10 : 2714445411
ISBN-13 : 978-2714445414

Le livre se découpe en plusieurs chapitres :

• - La Voie du ciel et de la terre (ou comment adopter l’attitude juste)
  - La Voie du monde (ou comment agir avec nos proches)
  - La Voie de l’amitié (ou comment choisir judicieusement ses amis)
  - La Voie de l’ambition (ou comment choisir les moyens les plus proches de son cœur pour atteindre ses buts)
  - La Voie de l’existence (ou comment rendre notre vie plus fructueuse et plus riche)

Ayant découvert Confucius au travers de ses citations, dont plusieurs sont restées célèbres, je souhaite vous en partager quelques-unes. En voici donc un petit florilège :

• - Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson.
  - Nulle pierre ne peut être polie sans friction, nul homme ne peut parfaire son expérience sans épreuve.
  - Celui qui déplace la montagne, c'est celui qui commence à enlever les petites pierres.
  - Plutôt que de maudire les ténèbres, allumons une chandelle, si petite soit-elle.
  - Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie.
  - L'archer a un point commun avec l'homme de bien : quand sa flèche n'atteint pas le centre de la cible, il en cherche la cause en lui-même.
  - Notre plus grande gloire n'est point de tomber, mais de savoir nous relever chaque fois que nous tombons.
  - L'homme honorable commence par appliquer ce qu'il veut enseigner ; ensuite il enseigne.
  - Je ne cherche pas à connaître les réponses, je cherche à comprendre les questions.

J'en suis à peu près au tiers du livre et je ne manquerai pas de vous faire partager certains passages qui m'auront marqués.

[frederic]

Combien sont-ils ces grands hommes à nous avoir enseigné le bonheur et que personne n'a écouté?
2000 ans, 2500 ans, 4000 ans, depuis combien de temps la vérité est sur terre?

Bonne lecture. Et merci pour ce partage.

[Thierry M]

Bien le bonjour,

Je souhaite partager avec vous une histoire lue dans cet ouvrage. L'auteur ne la tient pas de Confucius mais de son propre manuel d'anglais, à l'université.

La voici :

Un roi passait toute sa journée à méditer ces trois questions fondamentales : Quelle est la personne la plus importante du monde ? Quelle est la chose la plus importante ? Quel est le moment le plus important pour agir ?

Il avait posé ces questions à ses courtisans et à ses ministres, mais personne n'avait pu lui donner de réponses satisfaisantes ; il était très abattu. Aussi sortit-il un jour de son palais, habillé comme n'importe lequel de ses sujets, et, après avoir longtemps marché, il arriva dans un coin perdu, où un vieil homme lui offrit l'hospitalité.

Au milieu de la nuit, un grand vacarme à l'extérieur le réveilla en sursaut, et un homme couvert de sang surgit brusquement dans la maison.

"Des hommes me poursuivent pour m'arrêter, expliqua l'inconnu. - Eh bien, abritez-vous un moment chez moi", répondit le vieil homme, qui le cacha dans une pièce.

Le roi était trop terrifié pour se rendormir, et, peu après, il vit des soldats arriver en courant. Ils demandèrent au vieillard s'il avait vu quelqu'un passer. "Je ne sais pas, répondit-il. Il n'y a personne d'autre ici."

Les soldats repartirent en hâte. L'homme qu'ils traquaient remercia le vieillard et s'en fut de son côté. Le vieillard ferma la porte et retourna se coucher.

Le lendemain, le roi demanda au vieil homme : "Comment se fait-il que vous n'ayez pas eu peur d'accueillir ce personnage ? Vous risquiez de terribles ennuis. C'aurait pu vous coûter la vie ! Et ensuite vous l'avez laisser repartir comme ça. Pourquoi ne lui avez-vous pas demandé qui il était ? - Dans ce monde, répondit tranquillement le vieillard, la personne la plus importante est celle qui est devant vous et a besoin de votre aide ; la chose la plus importante est de l'aider ; et le moment le plus important pour le faire est l'instant présent - il n'est pas question d'hésiter une seconde."

Tout s'éclaira soudain pour le roi : les trois questions philosophiques qui le tourmentaient depuis si longtemps avaient trouvé leurs réponses.

[HDF-france]

Merci pour ces précisions. Confucius ou Maitre Kong pour les chinois. J'ai une citation de lui: "On peut confondre un vraie sceptique mais on ne peut le confondre avec une fosse sceptique". Pour le reste, je reconnais le genre: jeu subtils des mots, très profond au niveau de la pensée...

La vérité est sur Terre depuis toujours voyons! MAis peu de gens ne peuvent/veulent la voir, la percevoir.