, je suis suspendue et emportée avec toi ...L'histoire d'un câlin avec Amma
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Annie
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Re: L'histoire d'un câlin avec Amma
Tara, MERCI , je suis suspendue et emportée avec toi ...
, je suis suspendue et emportée avec toi ...
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Re: L'histoire d'un câlin avec Amma
En te lisant Tara, cette aventure inspire la Paix dans le coeur. Paix, Amour, Joie, Vérité... devraient être le cheminement de l'humanité sur la planète. Une seule femme qui donne autant de bonheur à tant de gens, en si peu de temps... Qu'a-t-elle de plus que nous tous ? Comment a-t-elle pu donner toute cette paix, alors qu'aujourd'hui, c'est ce que certains d'entre nous "recherchons". Etre en Paix avec soi, lorsque la vie de tous les jours nous appelle à tant de souffrances (maladie, mésentente, accident, ...), ce n'est pas facile de rester dans ce sentiment. Pourtant malgré tout, je suis en Paix et je souhaite à nous tous de faire un cheminement vers la Paix. C'est la porte ouverte au Bonheur. Merci Tara, j'attends la suite sans aucune impatience, car ton histoire est belle et que tu as sûrement cette paix en toi maintenant, que tu nous fait partager. 
Re: L'histoire d'un câlin avec Amma
...
Oups, j'ai omis un détail qui a sa valeur...
Au moment de passer dans les bras d'Amma, j'ai posé devant moi la photo de ma fille que je n'avais pas pu emmener avec moi, qu'Amma a posé sur son coeur et embrassé.
Dans la file pour mon mantra, je me sens anesthésiée. On nous fait mettre en cercle par petits groupes, une personne nous demande que chacun note le nom qu'il donne à la divinité auquel il croit, puis de choisir un mot un seul pour la définir. C'est à partir de là que va être défini notre mantra par Amma.
Nous refaisons la queue sur le coté pour accéder jusqu'à elle une nouvelle fois. Heureusement il y a moins de monde que pour le Darshan ! Tout en continuant à prendre les gens dans ses bras, elle nous donnera notre mantra personnalisé (Mais comment fait-elle pour faire tout ça en même temps ?). On nous informe qu'il ne faut en aucun cas révéler notre mantra, celui-ci est entièrement personnel, il nous est conseillé de le répéter une centaine de fois par jour, tous les jours.
Arrivée auprès d'elle on me tend un papier sur lequel est écrit mon mantra en hindou, Amma me prend dans ses bras et me dit quelque chose dans sa langue. Ca va encore plus vite que pour le Darshan.
Je m'en vais, me mets dans un coin et lis... Cette fois j'éclate de rire ! Un voile se déchire. Je ne comprends pas cette langue, mais tout s'éclaircit d'un coup d'un seul. Je comprends tout. Mes idées vont à une vitesse fulgurante. Il y a des points sur tous les i, les points d'interrogations disparaissent, je suis légère, légère comme je ne l'ai jamais été.
Non Jonathan, je n'étais pas venue spécialement pour toi, j'étais à la recherche d'un trésor : Moi ! Non Jonathan, je n'aurais pas du lutter pour avoir ce poste que l'on me proposait la veille de nos retrouvailles : on m'a donné le choix, le choix de continuer à vivre quelque chose qui ressemblait à ce que je vivais, ou celui de partir à la conquête de moi-même. Il n'y a pas de lutte à faire, tout est disponible dans l'univers, il a été fait par et pour chacun d'entre nous, il ne tient qu'à nous de l'écouter et de le recevoir. Tout est bien dans l'univers - JE SUIS -. Je suis le verbe, la chair, et l'univers, je suis ma propre divinité...
O Amma, Amma !
Je vais au centre de la pièce, je me fraie un chemin à coté des musiciens. Je vais chanter et danser, taper dans mes mains à m'en faire gonfler les veines, je suis inondée de joie.
Il est vers les 6 heures du matin, cela fait 20 heures que je suis avec Amma, quelques douleurs dans le dos reviennent, mais je sais que c'est parce que je suis fatiguée. Tout à coup la musique change, ils se mettent à réciter un mantra qui fera 1'000 phrases, les paroles en hindou s'inscrivent sur l'écran, chaque phrase est précédée d'une autre que tout le monde répète.
Je trouve cela magnifique, par moment la phrase principale est dite une note plus haute, cela fait comme un chant récité très vite. J'écoute, ce truc me met mal à l'aise, il n'en finit pas, il me rentre dans le crâne comme une vis, je pars chercher un thé chai (au lait), c'est chaud, délicieux. A mon retour le mantra n'est toujours pas fini, ces gens sont incroyables... Le chant monte d'un demi ton encore, j'ai l'impression qu'il pénètre mon coeur, même si je ne suis toujours pas à l'aise avec. Ca fait un effet bizarre dans tout le corps, c'est une transe.
Il reste plus de 5000 personnes. Les dernières personnes passent. C'est fini ? Non, avec Amma rien n'a jamais de fin on dirait...
A présent, des parents montent sur la scène rejoindre Amma, ils déposent leur bébé sur ses genoux, elle va les embrasser, leur verser de l'eau sur la tête, puis frotter celle-ci avec des pétales de roses. Elle sourit toujours et encore, elle est toujours aussi fraîche, elle joue avec le bébé un instant et le rend à ses parents, d'autres parents arrivent et font de même.
Un homme et une femme au visage Européen se présentent maintenant face à elle, ils portent des saris colorés, on dirait des costumes de fête car ils sont brodés. Ils s'agenouillent face à face et sans un mot, sans plus de cérémonie se passent une bague au doigt mutuellement. La jeune femme prend la flamme qu'Amma lui tend et fait un cercle autour de l'homme, il fait de même pour elle. Ils s'embrassent. Même de là où je suis, on voit leurs yeux briller. Ils se dirigent vers Amma, elle les prend tous deux dans ses bras en même temps. Cela ne dure que quelques minutes, et c'est au tour des suivants. Je ne suis pas sûre de ce qu'il vient de se passer mais j'en ai les larmes aux yeux. Mon coeur bat très vite.
Tout le monde descend de la scène. Amma reste seule. Elle se lève. Il est 10h. La musique reprend de plus belle sur des airs de fête. Elle charge ses bras de pétales de roses (chaque personne qui reçoit le Darshan repart avec un bonbon et un pétale de rose), les gens se mettent à courir en cercle en hurlant de joie (c‘est en forme d'escargot, j'attends donc mon tour pour me mettre à courir aussi, car étant au centre, près des musiciens, ce n'est pas mon tour), il y en a même qui font des cris d'indiens. Elle jette des pétales au devant de la scène, sur la tête de ceux qui passent en courant, bientôt ceux du centre passeront aussi...
Tout à coup la ronde s'arrête.
Tout le monde s'immobilise, se met à genoux ou assis en tailleur, la regarde. Elle cesse de jeter des fleurs. Amma nous regarde, tous un par un. La musique continue de plus en plus vite, mais tout est immobile. Je ne comprends rien à ce qui se passe mais c'est très dense. Un bon moment s'écoule et les musiciens s'arrêtent. Rien ne bouge. Le silence est très épais, on dirait que chacun remercie Amma en silence. Ce n'est pas comme une prosternation, c'est un échange. Des larmes coulent à flot le long de mes joues, j'ouvre la bouche pour crier en silence. Je regarde autour de moi, il en va de même pour beaucoup d'en nous. Le temps s'étire, il n'y a pas un son. Amma debout ne bouge pas. Nous la regardons. Un long moment encore après elle sourit, retourne sous la tente, un rideau de ferme sur elle. Silence. Silence. Silence. Elle ressort de la tente vêtue à nouveau de blanc comme au Darshan du matin, elle n'est plus La Mère, c'est juste Amma.
L'année prochaine en 2010 la foule applaudira en faisant en grand ahhhhh ! Mais cette année là en 2009, rien ne bougea. Tout le monde continua à se taire. Elle partira en hochant de la tête avec des yeux rieurs et longtemps encore après son départ le même silence durera.
Peu à peu la foule s'est dispersée, tous épuisés mais le cœur débordant, les uns en train, d'autres en voiture. Sur un kilomètre, même en empruntant des chemins différents nous nous reconnaissons, parce que nous nous étions vus mutuellement, ou juste parce que le sourire qui s'affiche sur nos visages ne pouvait qu'être celui qui nous venait d'Amma.
Il est onze heure je prends mon train pour rentrer. Avant d'arriver mon téléphone sonne. Ma fille a de la fièvre. Ca a commencé la veille au soir. C'est étrange, mais j'apprendrai par la suite que c'est durant la nuit qu'elle a déliré et c'était à l'heure ou je suis passée dans les bras d'Amma avec sa photo. Je lui donne un peu d'eau de ma bouteille (celle de la cérémonie de l'eau) et lui dit de se rendormir sans plus de traitement. Je ne fais aucun cas de ce que peut dire ou penser mon mari de mon absence de 31 heures.
J'essaie de dormir un peu moi-même, je suis apaisée, sur un petit nuage. Je sais qu'Amma restera à mes cotés, que ce que j'ai compris cette nuit est capital. Je ne sais pas encore comment mais je sais que rien ne sera jamais plus pareil, que je vais me découvrir enfin. Je me fais la promesse d'y retourner l'année prochaine. Je m'endors dans un sommeil de plomb.
...
Oups, j'ai omis un détail qui a sa valeur...
Au moment de passer dans les bras d'Amma, j'ai posé devant moi la photo de ma fille que je n'avais pas pu emmener avec moi, qu'Amma a posé sur son coeur et embrassé.
Dans la file pour mon mantra, je me sens anesthésiée. On nous fait mettre en cercle par petits groupes, une personne nous demande que chacun note le nom qu'il donne à la divinité auquel il croit, puis de choisir un mot un seul pour la définir. C'est à partir de là que va être défini notre mantra par Amma.
Nous refaisons la queue sur le coté pour accéder jusqu'à elle une nouvelle fois. Heureusement il y a moins de monde que pour le Darshan ! Tout en continuant à prendre les gens dans ses bras, elle nous donnera notre mantra personnalisé (Mais comment fait-elle pour faire tout ça en même temps ?). On nous informe qu'il ne faut en aucun cas révéler notre mantra, celui-ci est entièrement personnel, il nous est conseillé de le répéter une centaine de fois par jour, tous les jours.
Arrivée auprès d'elle on me tend un papier sur lequel est écrit mon mantra en hindou, Amma me prend dans ses bras et me dit quelque chose dans sa langue. Ca va encore plus vite que pour le Darshan.
Je m'en vais, me mets dans un coin et lis... Cette fois j'éclate de rire ! Un voile se déchire. Je ne comprends pas cette langue, mais tout s'éclaircit d'un coup d'un seul. Je comprends tout. Mes idées vont à une vitesse fulgurante. Il y a des points sur tous les i, les points d'interrogations disparaissent, je suis légère, légère comme je ne l'ai jamais été.
Non Jonathan, je n'étais pas venue spécialement pour toi, j'étais à la recherche d'un trésor : Moi ! Non Jonathan, je n'aurais pas du lutter pour avoir ce poste que l'on me proposait la veille de nos retrouvailles : on m'a donné le choix, le choix de continuer à vivre quelque chose qui ressemblait à ce que je vivais, ou celui de partir à la conquête de moi-même. Il n'y a pas de lutte à faire, tout est disponible dans l'univers, il a été fait par et pour chacun d'entre nous, il ne tient qu'à nous de l'écouter et de le recevoir. Tout est bien dans l'univers - JE SUIS -. Je suis le verbe, la chair, et l'univers, je suis ma propre divinité...
O Amma, Amma !
Je vais au centre de la pièce, je me fraie un chemin à coté des musiciens. Je vais chanter et danser, taper dans mes mains à m'en faire gonfler les veines, je suis inondée de joie.
Il est vers les 6 heures du matin, cela fait 20 heures que je suis avec Amma, quelques douleurs dans le dos reviennent, mais je sais que c'est parce que je suis fatiguée. Tout à coup la musique change, ils se mettent à réciter un mantra qui fera 1'000 phrases, les paroles en hindou s'inscrivent sur l'écran, chaque phrase est précédée d'une autre que tout le monde répète.
Je trouve cela magnifique, par moment la phrase principale est dite une note plus haute, cela fait comme un chant récité très vite. J'écoute, ce truc me met mal à l'aise, il n'en finit pas, il me rentre dans le crâne comme une vis, je pars chercher un thé chai (au lait), c'est chaud, délicieux. A mon retour le mantra n'est toujours pas fini, ces gens sont incroyables... Le chant monte d'un demi ton encore, j'ai l'impression qu'il pénètre mon coeur, même si je ne suis toujours pas à l'aise avec. Ca fait un effet bizarre dans tout le corps, c'est une transe.
Il reste plus de 5000 personnes. Les dernières personnes passent. C'est fini ? Non, avec Amma rien n'a jamais de fin on dirait...
A présent, des parents montent sur la scène rejoindre Amma, ils déposent leur bébé sur ses genoux, elle va les embrasser, leur verser de l'eau sur la tête, puis frotter celle-ci avec des pétales de roses. Elle sourit toujours et encore, elle est toujours aussi fraîche, elle joue avec le bébé un instant et le rend à ses parents, d'autres parents arrivent et font de même.
Un homme et une femme au visage Européen se présentent maintenant face à elle, ils portent des saris colorés, on dirait des costumes de fête car ils sont brodés. Ils s'agenouillent face à face et sans un mot, sans plus de cérémonie se passent une bague au doigt mutuellement. La jeune femme prend la flamme qu'Amma lui tend et fait un cercle autour de l'homme, il fait de même pour elle. Ils s'embrassent. Même de là où je suis, on voit leurs yeux briller. Ils se dirigent vers Amma, elle les prend tous deux dans ses bras en même temps. Cela ne dure que quelques minutes, et c'est au tour des suivants. Je ne suis pas sûre de ce qu'il vient de se passer mais j'en ai les larmes aux yeux. Mon coeur bat très vite.
Tout le monde descend de la scène. Amma reste seule. Elle se lève. Il est 10h. La musique reprend de plus belle sur des airs de fête. Elle charge ses bras de pétales de roses (chaque personne qui reçoit le Darshan repart avec un bonbon et un pétale de rose), les gens se mettent à courir en cercle en hurlant de joie (c‘est en forme d'escargot, j'attends donc mon tour pour me mettre à courir aussi, car étant au centre, près des musiciens, ce n'est pas mon tour), il y en a même qui font des cris d'indiens. Elle jette des pétales au devant de la scène, sur la tête de ceux qui passent en courant, bientôt ceux du centre passeront aussi...
Tout à coup la ronde s'arrête.
Tout le monde s'immobilise, se met à genoux ou assis en tailleur, la regarde. Elle cesse de jeter des fleurs. Amma nous regarde, tous un par un. La musique continue de plus en plus vite, mais tout est immobile. Je ne comprends rien à ce qui se passe mais c'est très dense. Un bon moment s'écoule et les musiciens s'arrêtent. Rien ne bouge. Le silence est très épais, on dirait que chacun remercie Amma en silence. Ce n'est pas comme une prosternation, c'est un échange. Des larmes coulent à flot le long de mes joues, j'ouvre la bouche pour crier en silence. Je regarde autour de moi, il en va de même pour beaucoup d'en nous. Le temps s'étire, il n'y a pas un son. Amma debout ne bouge pas. Nous la regardons. Un long moment encore après elle sourit, retourne sous la tente, un rideau de ferme sur elle. Silence. Silence. Silence. Elle ressort de la tente vêtue à nouveau de blanc comme au Darshan du matin, elle n'est plus La Mère, c'est juste Amma.
L'année prochaine en 2010 la foule applaudira en faisant en grand ahhhhh ! Mais cette année là en 2009, rien ne bougea. Tout le monde continua à se taire. Elle partira en hochant de la tête avec des yeux rieurs et longtemps encore après son départ le même silence durera.
Peu à peu la foule s'est dispersée, tous épuisés mais le cœur débordant, les uns en train, d'autres en voiture. Sur un kilomètre, même en empruntant des chemins différents nous nous reconnaissons, parce que nous nous étions vus mutuellement, ou juste parce que le sourire qui s'affiche sur nos visages ne pouvait qu'être celui qui nous venait d'Amma.
Il est onze heure je prends mon train pour rentrer. Avant d'arriver mon téléphone sonne. Ma fille a de la fièvre. Ca a commencé la veille au soir. C'est étrange, mais j'apprendrai par la suite que c'est durant la nuit qu'elle a déliré et c'était à l'heure ou je suis passée dans les bras d'Amma avec sa photo. Je lui donne un peu d'eau de ma bouteille (celle de la cérémonie de l'eau) et lui dit de se rendormir sans plus de traitement. Je ne fais aucun cas de ce que peut dire ou penser mon mari de mon absence de 31 heures.
J'essaie de dormir un peu moi-même, je suis apaisée, sur un petit nuage. Je sais qu'Amma restera à mes cotés, que ce que j'ai compris cette nuit est capital. Je ne sais pas encore comment mais je sais que rien ne sera jamais plus pareil, que je vais me découvrir enfin. Je me fais la promesse d'y retourner l'année prochaine. Je m'endors dans un sommeil de plomb.
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Re: L'histoire d'un câlin avec Amma
WHAAAAAOOOOOOOOUUUUUU, quel récit !!!!!
Peux tu me faire savoir si elle vient en Belgique ?
Merci pour ton
partage ... Socrate Re: L'histoire d'un câlin avec Amma
...
A partir de ce jour ma vie a réellement changé peu à peu.
J'ai divorcé (j'avais entamé la procédure avant ma deuxième rencontre avec Amma), j'ai déménagé avec ma fille en France, mais j'ai surtout commencé à voir les choses sous un angle tout à fait différent.
Peu à peu les fées sont arrivées. Elles sont étranges et ne ressemblent pas à ce que l'on croirait. Il y en a partout, il suffit de les appeler et elles arrivent. Parfois même, ce sont elles qui vous amènent directement ce dont vous avez besoin sans même avoir pensé (que l'on croit) à le demander.
Chez Amma, j'avais déjà reçu beaucoup de clés pour avancer, mais sans les fées, j'aurais perdu de mon bel enthousiasme. Il me revenait quand même parfois des moments de doute, de peur, d'inconnu, de découragement.
La première des fées que j'ai rencontrée s'appelle Reiki. Elle m'a montré la voie à suivre, mais il y en a eu bien d'autres comme la fée "Coelho" qui m'a fait découvrir le sens des choses cachées, la fée Yvette qui m'a appris à respirer, la fée qui murmure que la souffrance n'est qu'une option que l'on est libre de choisir ou pas (celle-là je l'adore !), la fée téléphone qui était toujours là dans mes instants de solitude, la fée Baechler avec "ses regards sur...". Je me suis trouvé une grande affinité dernièrement avec la fée "Ruiz" qui m'a fait faire un pas de plus encore avec ses conversations sur l'amour et la phrase qu'elle ne cesse de me répéter à longueur de journée : "Ne pas en faire une affaire personnelle". Il y en a eu beaucoup d'autres mais chacun a les siennes pas vrai ?
Amma n'est pas une baguette magique. Il est dit qu'elle a fait des miracles. Légende ou vérité cela n'a aucune importance à mes yeux. Amma nous ouvre son coeur. Ce que chacun retire de ses rencontres avec elle est différent, selon chacun d'entre nous. Il n'y a pas deux histoires qui soient les mêmes. Au cours de mes discutions avec les personnes rencontrées lors de ces journées, toutes ont avoué avoir eu de vrais changements dans leur vie durant l'année qui suivit le Darshan. Heureusement, il y a aussi des personnes bien plus avancées spirituellement que moi, avec une vie qui leur convient et qui vont la voir aussi. Souvent ils aident beaucoup à servir Amma et ceux qui se trouvent sur le site à trouver leur voie.
Ma vie a beaucoup changé, mais n'a rien d'un miracle pour autant .Je vis seule avec ma fille dans la gaîté, je n'ai pas encore trouvé un travail qui me convienne, je me cherche encore.
Une autre de mes petites fées (inconscience), m'a glissé une drôle d'idée à l'oreille. Elle m'a demandé de refaire le chemin à l'envers de ce que j'avais toujours voulu. Sur le coup, je n'ai pas très bien compris (c'est souvent comme ça avec les fées, on ne comprend pas toujours ce qu'elles veulent dire au départ). Puis, à bien y regarder, je me suis rendu compte que finalement j'avais toujours eu ce dont j'avais rêvé... Petite je rêvais d'un mari et d'une fille et je les ai eu. Dans ma cage à Barcelone, je rêvai d'une voiture et d'un lieu paisible ou vivre avec ma fille, on me les a donné. Bien sûr, je n'ai jamais rêvé de finir en cage, ni d'avoir à m'évader, mais peut-être une fois obtenu ce que je désirais, j'ai juste arrêté d'inventer la suite de mon rêve...
Aujourd'hui je cherche ce pour quoi je suis faite, je construis un nouveau rêve et comme tout est disponible dans l'univers, je sais qu'il est à ma porté, pas bien loin.
Amma donne à chacun ce qu'il est en mesure de recevoir.
Après une année si riche et bien remplie, il est certain que je n'allais pas rater le retour d'Amma en France. C'était de dimanche à mercredi dernier. Cette fois j'ai pu emmener ma fille. Elle a 11 ans. Je l'avais prévenue que chez Amma il n'y avait pas grand-chose à faire, à part regarder et attendre et que nous allions y rester au moins 24h. Elle a capoté de sommeil malgré les cris et la musique vers 4h du matin, mais elle a beaucoup aimé. Elle a souffert du dos et des jambes, je lui ai fait un peu de reiki et c'est resté supportable.
A un moment elle me dit "maman, regarde, c'est bizarre, cette personne là ressemble à ma prof de français, celle-ci à mon amie d'Espagne, là on dirait papi"... Je regarde autour de moi et je reconnais une ressemblance avec mon amie qui venait de partir chercher l'enfant qu'elle vient d'adopter, elle est sur la scène auprès d'Amma. Je reconnais une copine de classe de mes 6 ans, la boulangère de mon quartier, André (encore lui !), et mon ami qui lui n'entend rien à toutes ces choses.
- Oui c'est vrai lui dis-je, on croirait que ce sont eux.
- Maman tu crois que peut-être c'est comme s'ils étaient là avec nous pour de vrai ?
- Oui, c'est bien possible ma chérie.
Une femme en fauteuil roulant s'est mise au centre de la piste et a commencé à danser dans son fauteuil en le faisant rouler. Elle faisait des gestes avec les bras, elle n'avait pas l'air à l'aise. Puis avec la danse peu à peu elle s'est détendue, elle a pris ses jambes mortes avec les mains et s'est fait tomber du fauteuil. Elle a pris le fauteuil et se l'est mis en équilibre sur la tête, est restée un instant immobile pendant qu'une femme à la voie cristalline chantait. A la fin elle a été applaudie à tout rompre sous les huées de joie. Il lui avait semblé que nous lui faisions un cadeau en la regardant évoluer avec son handicap, mais c'est elle qui nous en avait fait un.
Ma fille s'est offert la poupée de chiffon d'Amma "chargée" par elle et moi le cd du fameux mantra de l'année passée de 1000 phrases. Je dis toujours le mien au moins une fois par jour, mais je ressens les vibrations différemment lorsque j'écoute celui-ci. Il a eu lieu aussi cette fois comme toutes les autres fois, mais il ne s'est pas passé les mêmes choses. Amma, elle, donne le Darshan. C'est nous, au coeur de la salle qui créons l'ambiance et tout ce qui est autour, de la même manière qu'Amma nous donne des clés, mais que c'est nous qui détenons nos pierres philosophales.
Cette fois ci je n'avais qu'une envie c'était de la remercier. Alors au moment du Darshan je l'ai serrée dans mes bas à mon tour et contrairement à d'habitude on ne m'a pas relevée immédiatement, on s'est regardé et l'on s'est souri. Tout au long de la soirée on s'est vu. J'avais l'impression qu'elle me regardait souvent. Bien sûr, ce n'est probablement qu'une fantaisie de mon mental, mais cela n'a pas d'importance, je la sentais me soutenir et c'est tout ce qui compte.
J'ai vécu bien d'autres moments exceptionnels ce soir là, différents encore des autres fois. Et j'y retournerai l'année prochaine.
Je vous souhaite à tous une très belle nuit, douce comme dans les bras D'Amma.
"http://www.ammafrance.org"
Tara
A partir de ce jour ma vie a réellement changé peu à peu.
J'ai divorcé (j'avais entamé la procédure avant ma deuxième rencontre avec Amma), j'ai déménagé avec ma fille en France, mais j'ai surtout commencé à voir les choses sous un angle tout à fait différent.
Peu à peu les fées sont arrivées. Elles sont étranges et ne ressemblent pas à ce que l'on croirait. Il y en a partout, il suffit de les appeler et elles arrivent. Parfois même, ce sont elles qui vous amènent directement ce dont vous avez besoin sans même avoir pensé (que l'on croit) à le demander.
Chez Amma, j'avais déjà reçu beaucoup de clés pour avancer, mais sans les fées, j'aurais perdu de mon bel enthousiasme. Il me revenait quand même parfois des moments de doute, de peur, d'inconnu, de découragement.
La première des fées que j'ai rencontrée s'appelle Reiki. Elle m'a montré la voie à suivre, mais il y en a eu bien d'autres comme la fée "Coelho" qui m'a fait découvrir le sens des choses cachées, la fée Yvette qui m'a appris à respirer, la fée qui murmure que la souffrance n'est qu'une option que l'on est libre de choisir ou pas (celle-là je l'adore !), la fée téléphone qui était toujours là dans mes instants de solitude, la fée Baechler avec "ses regards sur...". Je me suis trouvé une grande affinité dernièrement avec la fée "Ruiz" qui m'a fait faire un pas de plus encore avec ses conversations sur l'amour et la phrase qu'elle ne cesse de me répéter à longueur de journée : "Ne pas en faire une affaire personnelle". Il y en a eu beaucoup d'autres mais chacun a les siennes pas vrai ?
Amma n'est pas une baguette magique. Il est dit qu'elle a fait des miracles. Légende ou vérité cela n'a aucune importance à mes yeux. Amma nous ouvre son coeur. Ce que chacun retire de ses rencontres avec elle est différent, selon chacun d'entre nous. Il n'y a pas deux histoires qui soient les mêmes. Au cours de mes discutions avec les personnes rencontrées lors de ces journées, toutes ont avoué avoir eu de vrais changements dans leur vie durant l'année qui suivit le Darshan. Heureusement, il y a aussi des personnes bien plus avancées spirituellement que moi, avec une vie qui leur convient et qui vont la voir aussi. Souvent ils aident beaucoup à servir Amma et ceux qui se trouvent sur le site à trouver leur voie.
Ma vie a beaucoup changé, mais n'a rien d'un miracle pour autant .Je vis seule avec ma fille dans la gaîté, je n'ai pas encore trouvé un travail qui me convienne, je me cherche encore.
Une autre de mes petites fées (inconscience), m'a glissé une drôle d'idée à l'oreille. Elle m'a demandé de refaire le chemin à l'envers de ce que j'avais toujours voulu. Sur le coup, je n'ai pas très bien compris (c'est souvent comme ça avec les fées, on ne comprend pas toujours ce qu'elles veulent dire au départ). Puis, à bien y regarder, je me suis rendu compte que finalement j'avais toujours eu ce dont j'avais rêvé... Petite je rêvais d'un mari et d'une fille et je les ai eu. Dans ma cage à Barcelone, je rêvai d'une voiture et d'un lieu paisible ou vivre avec ma fille, on me les a donné. Bien sûr, je n'ai jamais rêvé de finir en cage, ni d'avoir à m'évader, mais peut-être une fois obtenu ce que je désirais, j'ai juste arrêté d'inventer la suite de mon rêve...
Aujourd'hui je cherche ce pour quoi je suis faite, je construis un nouveau rêve et comme tout est disponible dans l'univers, je sais qu'il est à ma porté, pas bien loin.
Amma donne à chacun ce qu'il est en mesure de recevoir.
Après une année si riche et bien remplie, il est certain que je n'allais pas rater le retour d'Amma en France. C'était de dimanche à mercredi dernier. Cette fois j'ai pu emmener ma fille. Elle a 11 ans. Je l'avais prévenue que chez Amma il n'y avait pas grand-chose à faire, à part regarder et attendre et que nous allions y rester au moins 24h. Elle a capoté de sommeil malgré les cris et la musique vers 4h du matin, mais elle a beaucoup aimé. Elle a souffert du dos et des jambes, je lui ai fait un peu de reiki et c'est resté supportable.
A un moment elle me dit "maman, regarde, c'est bizarre, cette personne là ressemble à ma prof de français, celle-ci à mon amie d'Espagne, là on dirait papi"... Je regarde autour de moi et je reconnais une ressemblance avec mon amie qui venait de partir chercher l'enfant qu'elle vient d'adopter, elle est sur la scène auprès d'Amma. Je reconnais une copine de classe de mes 6 ans, la boulangère de mon quartier, André (encore lui !), et mon ami qui lui n'entend rien à toutes ces choses.
- Oui c'est vrai lui dis-je, on croirait que ce sont eux.
- Maman tu crois que peut-être c'est comme s'ils étaient là avec nous pour de vrai ?
- Oui, c'est bien possible ma chérie.
Une femme en fauteuil roulant s'est mise au centre de la piste et a commencé à danser dans son fauteuil en le faisant rouler. Elle faisait des gestes avec les bras, elle n'avait pas l'air à l'aise. Puis avec la danse peu à peu elle s'est détendue, elle a pris ses jambes mortes avec les mains et s'est fait tomber du fauteuil. Elle a pris le fauteuil et se l'est mis en équilibre sur la tête, est restée un instant immobile pendant qu'une femme à la voie cristalline chantait. A la fin elle a été applaudie à tout rompre sous les huées de joie. Il lui avait semblé que nous lui faisions un cadeau en la regardant évoluer avec son handicap, mais c'est elle qui nous en avait fait un.
Ma fille s'est offert la poupée de chiffon d'Amma "chargée" par elle et moi le cd du fameux mantra de l'année passée de 1000 phrases. Je dis toujours le mien au moins une fois par jour, mais je ressens les vibrations différemment lorsque j'écoute celui-ci. Il a eu lieu aussi cette fois comme toutes les autres fois, mais il ne s'est pas passé les mêmes choses. Amma, elle, donne le Darshan. C'est nous, au coeur de la salle qui créons l'ambiance et tout ce qui est autour, de la même manière qu'Amma nous donne des clés, mais que c'est nous qui détenons nos pierres philosophales.
Cette fois ci je n'avais qu'une envie c'était de la remercier. Alors au moment du Darshan je l'ai serrée dans mes bas à mon tour et contrairement à d'habitude on ne m'a pas relevée immédiatement, on s'est regardé et l'on s'est souri. Tout au long de la soirée on s'est vu. J'avais l'impression qu'elle me regardait souvent. Bien sûr, ce n'est probablement qu'une fantaisie de mon mental, mais cela n'a pas d'importance, je la sentais me soutenir et c'est tout ce qui compte.
J'ai vécu bien d'autres moments exceptionnels ce soir là, différents encore des autres fois. Et j'y retournerai l'année prochaine.
Je vous souhaite à tous une très belle nuit, douce comme dans les bras D'Amma.
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Tara
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Mahaut
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Re: L'histoire d'un câlin avec Amma
Oui, merci Tara du cadeau que tu viens de nous faire...
Bisous câlins
Marianne
Bisous câlins
Marianne
N'oublie jamais que tu es fille du Ciel faite pour épouser la Terre
Re: L'histoire d'un câlin avec Amma
Merci Tara, c'est très beau
Belle nuit
Sylvie
Belle nuit
Sylvie
Re: L'histoire d'un câlin avec Amma
Merci encore Tara pour cette histoire magique que tu nous as fait partager
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