Un projet pilote va regrouper médecin et thérapeutes

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André Baechler
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Un projet pilote va regrouper médecin et thérapeutes

Message par André Baechler »

Bonjour :O:

Je me permets de partager avec vous cet article paru dans la dernière édition du journal fribourgeois L'Objectif :
Jean-Marc Angéloz du journal L'Objectif a écrit :Un projet pilote va regrouper médecin et thérapeutes

L'opposition entre médecine conventionnelle et thérapies alternatives est-elle en train de disparaître? L'année dernière, la votation du peuple suisse sur l'inscription de la médecine complémentaire dans le catalogue de base de l'assurance-maladie (67 % de oui) a montré que pour la population la complémentarité est évidente. A Fribourg, l'idée va se concrétiser dans un projet pilote qui va installer, dans un même lieu, un médecin généraliste et sept ou huit thérapeutes - nutritionniste, homéopathe, masseur, etc. - qui vont tester les collaborations possibles.

Le projet pilote va démarrer cet automne à la rue St-Pierre 2 à Fribourg, sous l'égide de l'ASCA, la fondation pour la reconnaissance et le développement des thérapies alternatives et complémentaires. La direction médicale est assurée par le médecin généraliste FMH André Thurneysen, spécialiste en médecine manuelle, acupuncture, homéopathie, ancien responsable de la chaire d'homéopathie à la Faculté de médecine de l'Université de Berne. Ancien élève de Mme Kousmine, le docteur a également un diplôme de médecine tropicale.

UN RAPPROCHEMENT
Il n'y a pas beaucoup de dialogue entre thérapeutes et médecins. "Et comme beaucoup de patients vont consulter à gauche et à droite, personne ne sait ce qui se passe chez l'autre. Les choses commencent à s'améliorer. Une bonne moitié des médecins de premier recours pratiquent une des méthodes dites complémentaires ou non académiques dans le cadre de leur cabinet, car ils se rendent compte que ce dont les gens souffrent, ce n'est pas toujours ce qu'ils apprennent en faculté" constate le Dr Thurneysen.

MÉDECINE RÉPARATRICE ET MÉDECINE RÉGULATRICE
Reste que la médecine conventionnelle et les thérapies complémentaires incarnent deux courants de pensée. La médecine officielle est principalement réparatrice, souligne le Dr Thurneysen, avec un outillage perfectionné, fantastique, qui rend beaucoup de services dans les situations qui s'y prêtent, notamment dans les soins intensifs et la chirurgie. "On est bien contents d'y avoir recours" dit le médecin généraliste FMH. Mais lorsque les gens se sentent mal dans leur peau, qu'ils dorment mal, digèrent mal, lorsqu'on fait des examens de laboratoire et qu'on ne trouve rien, comme c'est le cas 70 fois sur 100, c'est là qu'intervient une autre façon d'aborder les choses: "On parle de troubles fonctionnels et on essaie alors de comprendre ce qui est déréglé, pourquoi les forces naturelles de l'organisme n'arrivent plus à mettre les choses en équilibre. C'est une approche plutôt régulatrice, qui cherche à comprendre pourquoi le système de régulation est perturbé. Pour y parvenir, il est primordial d'écouter le patient, et de l'observer.

ÉTERNELS GUÉRISSEURS
Cette approche est aussi vieille que l'humanité, explique l'ancien professeur d'université. "Il y a toujours eu des guérisseurs, des chamanes, des gens qui avaient le don, qui comprenaient ce genre de choses. Actuellement, beaucoup de gens ont ce don, mais ils n'ont pas fait d'études de médecine. Selon les législations, ils ont une place plus ou moins tolérée, voire aucune".
En Suisse, le canton d'Appenzell était le plus libéral. Plusieurs autres ont modifié leur législation, les thérapeutes ayant fait preuve de formation suffisamment adéquate pour leur permettre de courir le risque de les laisser agir: "Les naturopathes ou thérapeutes non-médecins sont souvent très bien formés et connaissent bien leurs limites. D'autres ont une formation plus restreinte, connaissent leur méthode, par exemple la kinésiologie, mais ont un champ de vision plus limité. Il faut les rendre attentifs aux possibilités de se renseigner, d'avoir le "red flag" c'est-à-dire de voir le petit signal d'alarme qui exige le renvoi à quelqu'un d'autre. Je souligne en passant le mérite de l'ASCA qui s'est donné pour objectif d'établir des règles, normes ou niveaux de formation qui permettent d'assurer une certaine qualité des prestations" dit le Dr Thurneysen.

PLUS DE CENT SPÉCIALITÉS
Dans les thérapies complémentaires, il existe plus d'une centaine de spécialités. "La liste est presque interminable, je ne les connais pas toutes. Il y a des souches qui en regroupent plusieurs, et certaines sont très limitées. Mais, indépendamment de la méthode, je peux voir si l'évolution de la pathologie ou de la maladie va dans le bon sens" dit le médecin.

LE RÔLE DU MÉDECIN
Avec son projet pilote, l'ASCA a eu l'idée de joindre les deux camps, celui du médical et du non-médical, tout en maintenant la qualité des prestations. Quel sera le rôle du médecin? "J'organiserai des cycles de formation et des cercles de qualité pour les thérapeutes, j'aurai un cabinet de consultation à côté de ceux d'un ostéopathe, d'une homéopathe, d'une nutritionniste, d'une dame qui pratique des massages. Ces thérapeutes sont déjà en place, on en cherche encore quelques-uns pour compléter la palette d'offres, si possible dans des disciplines pas encore représentées ici. Il y aura notamment une spécialiste de l'irrigation du colon. Tous les locaux ont été repris par l'ASCA, qui est en train de les rénover et de les adapter.

CERCLES DE QUALITÉ
Selon le contrat passé avec l'ASCA, une fois par mois, le médecin organisera un cercle de qualité avec les thérapeutes. Cette méthode de formation continue est assez répandue dans le monde médical. Des groupes de praticiens se retrouvent pour approfondir une question ou un problème. Par exemple comment se soigne une pneumonie. Une personne est chargée de préparer la séance en revoyant la littérature récente — mesures diagnostiques, antibiotiques, etc. — et chacun présentera son expérience des cinq dernières années. "Nous parlerons peut-être de maux de tête, de fièvre, d'eczémas, et on verra comment les différentes thérapies abordent le sujet. Cela suscitera des idées, des confrontations et permettra à chacun de voir s'il intervient bien par rapport à tel ou tel problème." Le médecin espère insuffler du dynamisme dans l'équipe qui prendra elle aussi des initiatives. Il assume une supervision médicale qui implique, pour les thérapeutes, d'accepter un regard médical ainsi qu'adhérer à une formation continue plus substantielle.
De leur côté, les gens pourront s'adresser directement à tel ou tel thérapeute, ou au médecin. Il est également possible que deux thérapeutes se mettent ensemble pour s'occuper d'un patient. Le cercle de qualité peut aussi discuter d'un patient. "C'est un projet pilote. Je pense que cette collaboration constitue l'avenir de la médecine. C'est une solution plus économe, qui évitera au patient d'aller voir d'innombrables thérapeutes ou médecins" espère le Dr Thurneysen.
En ce qui concerne le financement des prestations, rien ne change. Les prestations médicales sont prises en charge par l'assurance-maladie de base, tandis-que les thérapies complémentaires sont à payer par le patient ou par son assurance complémentaire, dont la cotisation mensuelle s'élève entre 15 et 30 francs selon les compagnies.

MÉDECINE DU FUTUR
C'est aussi l'idée de Bernard Berset, président de l'ASCA: "Nous nous sommes demandé quelle sera la médecine du futur. Nous sommes persuadés que la médecine classique et les médecines complémentaires doivent pouvoir collaborer. C'est la thèse que défendent de nombreux médecins, dont le Dr Thierry Janssen, chirurgien et psychothérapeute belge, ou le professeur Christian Trepo, de l'Hôpital universitaire de Lyon, qui interviendra dans notre 7ème Forum "La médecine intégrée" le 8 mai à Fribourg. Nous pensons que le rapprochement entre les médecines va créer de la connaissance".

QUAND LE PEUPLE LE VEUT...
En 1992, dans le canton de Berne, une initiative populaire sollicitait la création d'une chaire de médecine complémentaire à l'université. Un grand succès: le nombre de signatures nécessaires avait été recueilli en trois mois. A tel point que le gouvernement avait chargé la faculté de médecine de trouver un compromis avec le comité d'initiative dont le Dr André Thurneysen faisait partie, dans le but d'éviter une votation. Au terme de deux ans d'âpres négociations, une chaire était créée, partagée entre quatre postes d'enseignants à 25 % et quatre postes d'assistants à mi-temps. Ainsi la faculté de Berne enseignait dès 1994 la médecine anthroposophique, l'homéopathie, la médecine chinoise et la neural thérapie. André Thurneysen a enseigné l'homéopathie jusqu'en 2008. Depuis cette date, il pratique son art à La Corbière, à Estavayer-le Lac, en attendant de diriger le projet pilote de l'ASCA à Fribourg.

[ Jean-Marc Angéloz - paru dans le journal L'Objectif - numéro 441 - du 7 au 20 mai 2010 ]
Le fossé entre médecine conventionnelle et thérapies alternatives se comble peu à peu, mais tout reste encore à faire pour qu'émerge une saine complémentarité.

Merci de nous faire part de vos points de vue sur la question... :)
andré baechler - enseignant reiki et administrateur du forum - site - messages
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sandra
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Re: Un projet pilote va regrouper médecin et thérapeutes

Message par sandra »

Bonsoir André :) et merci pour ce partage !

Ah! oui tout reste à faire dans ce domaine mais c'est déjà bien de faire un premier pas... :O:
Pourtant il suffit simplement d'accepter le fait que la médecine traditionnelle et les médecines "naturelles" ou "holistiques" sont totalement complémentaires !!!
Reste toujours l'éternelle preuve scientifique :\ ... Je me demande alors pourquoi les services d'urgences ont les listes de "faiseurs de secrets" pour stopper des hémorragies ou brûlures, ça ne s'explique pas, ça ne se dit pas et pourtant ils y font appel si le patient le désire.

Il est très difficile de démontrer noir sur blanc l'efficacité de l'homéopathie, phytothérapie, etc..mais cela fait son chemin, par contre avec les soins énergétiques, tel le reiki c'est encore plus difficile car on a rien de "matériel", gélules ou autres, rien pour prouver ou expliquer, donc je pense que le chemin sera encore plus long... |-O dans ce monde matéraliste où nous avons seulement confiance en ce que nos yeux peuvent voir ou nos mains toucher. C'est vrai que les modes d'emploi de certains médicaments avec une liste impressionnante d'effets indésirables est plus rassurante ;)
Mais bon quand il en faut...il en faut et il ne faut pas passer à l'autre extrême, à refuser toute intervention médicale. Car la nature ne peut pas tout face à des maladies crées bien souvent par des modes de vie en total désaccord avec elle.

Cependant le corps médical a un énorme effort d'ouverture ou d'humilité à faire ! J'ai changé de pédiatre lorsque une fois en prononçant le mot homéopathie il m'a ri au nez. Puis l'autre pédiatre à qui j'ai dit qu'en complément de ses traitements je donnais de l'homéopathie à mon fils, m'a simplement dit que ça n'était pas son domaine mais qu'il respectait (^ merci ! j'en attendais pas plus. Mais finalement le plus efficace pour mon fils qui souffrait de bronchites asthmatiques à répétition a été le reiki ...et oui */\* mais chut ça je l'ai pas dit ;)

Mais je pense que la raison principale qui dirige de plus en plus de personnes vers les médecines alternatives sont le manque de prise en considération de leur personne. Ils ne sont plus que la maladie, mais quelle en est la cause ??? quelle est la racine du mal ??? peut importe car l'important est de prescrire, prescrire sans oublier de prescrire les médicaments qui soulageront les effets secondaires des premiers... les médecins sont devenus les rois de la plume et les ordonnances s'allongent, le temps consacré aux patients diminue, l'écoute quesaco ??? (°°) Le temps toujours le temps...c'est de l'argent !

Ce qui me désole c'est que les gens ne savent plus se prendre en charge, s'écouter, s'occuper d'eux et on a un nombre impressionnant de maladies chroniques et là plutôt que d'avaler sans réflexion aucune des quantités de médicaments /!\ , ils serait bien de se tourner vers les médecines alternatives car là elles ont toutes leur place ! *î* \Y/
Et lors de traitements lourds, lors d 'opérations ou chimio elle peuvent être un excellent complément pour soulager et accompagner.

Autre chose que l'on peut remplacer, lors d'intervention de courte durée, remplacer la narcose par l'hypnose. J'ai vu un reportage en France et l'expérience s'avérait concluante :?:
Voilà je m'arrête pour ce soir (L) (L) (L)
Amour et Lumière dans vos coeurs :O: <|> (L) */\*
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Justine
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Re: Un projet pilote va regrouper médecin et thérapeutes

Message par Justine »

Merci André de partager avec nous cet article :) Je vois une fois de plus qu'en Suisse les esprits semblent bien plus ouverts qu'ici chez moi en France où les thérapies alternatives étaient encore vues il y a moins de 10 ans comme des courants sectaires ou du charlatanisme.

Je trouve très bien qu'un tel projet puisse voir le jour dans cet esprit d'ouverture. Mais je me questionne quand même sur l'approche globale d'un cabinet mixte. En effet, peut-on appliquer la rigueur médicale dans le domaine des thérapies alternatives, avec toutes les attentes qui en découlent? Je me demande par exemple si le médecin responsable sera sensible à l'idée qu'un soin de reiki n'amène pas toujours à une guérison physique, mais peut amener la personne à mieux vivre un handicap par exemple, ou à vivre une forme de guérison sur d'autres plans...?

Je suis également totalement convaincue de la complémentarité entre médecine conventionnelle et thérapies alternatives, mais j'imagine difficilement qu'une même rigueur puisse être appliquée à toutes deux :\

En tout cas bravo pour cette initiative! Je serai curieuse d'en savoir plus après une certaine durée de pratique. Merci de nous en reparler d'ici là...
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katrafay
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Re: Un projet pilote va regrouper médecin et thérapeutes

Message par katrafay »

Bonjour *î*

Quelle initiative intéressante! Un peu comme Justine, j'ai de la peine à envisager concrètement cette cohabitation, mais il faut bien commencer un jour et je trouve admirable qu'un tel projet voie le jour :)

Je sais que de nombreux médecins se questionnent, même s'ils n'osent l'avouer officiellement puisqu'il est toujours très difficile de penser différemment que les autres membres du clan, généralement très fermé et protégé :p

C'est un premier pas que je salue, espérant que de tels projets soient initiés un peu partout et pas seulement dans ce petit pays, plutôt avant-gardiste il faut bien le reconnaître.

Bravo!
Mélissandre
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Re: Un projet pilote va regrouper médecin et thérapeutes

Message par Mélissandre »

Bonjour \O/

Quelle surprise! Je suis toutefois mitigée et moins enthousiaste que vous autres <:-|. Je ne nie pas cette complémentarité entre médecine conventionnelle et thérapies alternatives, mais je peine un peu à l'idée de vouloir faire rentrer les thérapies alternatives dans le moule de la médecine conventionnelle. C'est un peu ce que je ressens en lisant cet article.

Je pense que l'ASCA met beaucoup d'énergie à vouloir apporter une reconnaissance aux thérapies alternatives, mais je ne suis par contre pas du tout convaincue de la méthode qui consiste à se baser sur des exigences telles que la formation continue ou encore le cours d'anatomie de 150 heures soit garante de l'aspect qualitatif du thérapeute... L'ASCA se plaît à filtrer et à limiter le nombre de thérapeutes reconnus toujours plus sévèrement, mais je doute que la manière utilisée soit la plus appropriée.

En effet, la qualité d'un thérapeute pratiquant par exemple le reiki n'est pas proportionnelle à ses connaissance en anatomie ou encore à ses formations annexes obligatoires... L'état d'esprit du thérapeute n'est pas pris en compte dans le cadre de la reconnaissance par l'ASCA, et je trouve qu'il s'agit là du premier critère d'importance!

J'observe donc ceci avec beaucoup de recul et préfère me concentrer sur ce qui m'habite, ouvrant mon coeur aux personnes à qui je suis amenée à offrir un soin, plutôt que de rentrer dans une démarche astreignante, élitiste et parfois un peu commerciale, car à la fin, il faut bien que quelqu'un paie!?

Sans dénigrer ce projet intéressant, je suis également curieuse d'en connaître la suite...

Merci pour ce partage (L) :)
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Gaël
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Re: Un projet pilote va regrouper médecin et thérapeutes

Message par Gaël »

Bonjour, je ne connais pas l'ASCA puisque j'habite en Belgique, mais j'ai également certains doutes sur la possibilité de gérer certaines thérapies alternatives avec une rigueur médicale. Le reiki par exemple est pour moi plus un outil de développement personnel qu'une médecine alternative. Ceci dit, le projet semble partir sur des bases saines et je me réjouis de découvrir la suite...
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ColoreLaVie
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Re: Un projet pilote va regrouper médecin et thérapeutes

Message par ColoreLaVie »

(^ Bonjour,

Cette initiative démontre d'une part une volonté d'ouverture, sans doute plus marquée en Suisse qu'en France, où les esprits me semblent encore très rigides. J'ose espérer que ce genre de projet se généralise dans le monde. Mais personnellement, je ne suis pas convaincue à l'idée de vouloir appliquer une rigueur médicale dans des pratiques alternatives telles que le reiki par exemple. Le reiki reste pour moi avant tout un outil de développement personnel.

Je suis donc très curieuse dans savoir plus sur le devenir de cette expérience de cohabitation (\)
merlun

Re: Un projet pilote va regrouper médecin et thérapeutes

Message par merlun »

Bonsoir,
ColoreLaVie a écrit : (^ Bonjour,

Cette initiative démontre d'une part une volonté d'ouverture, sans doute plus marquée en Suisse qu'en France, où les esprits me semblent encore très rigides. (\)
C'est ce que je ressens en France. Ma mutuelle rembourse maintenant certaines pratiques alternatives (chiropraxie, acupuncture...), ce qui est un excellent début, mais en France on a du mal à placer le patient "au centre" du débat, il y a encore un certain discours autoritaire, une volonté de garder un contrôle du territoire du malade.
Ce qui me fait un peu peur dans la réglementation des thérapies alternatives, c'est que le corps médical tente de lui ôter le coté holistique et d'en faire une médecine douce du symptôme (obliger par exemple les praticiens du reiki à suivre ces fameux cours d'anatomie, physiologie et autre...) et de faciliter l'arrivée de "bons élèves" au détriment de personnes ayant réellement accompli un parcours spirituel (au sens intuitif, sensitif du terme).
Mais cela est peut être un passage obligé afin de ne plus être étiqueté d'allumé du new-age...
Caroline
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Re: Un projet pilote va regrouper médecin et thérapeutes

Message par Caroline »

Bonjour >O<

Enfin un pas concret dans l'idée d'un rapprochement entre médecine officielle et et médecines alternatives. J'espère sincèrement que ce projet servira d'exemple et sera initiateur d'autres démarches similaires en Suisse et ailleurs. Reste à voir comment il sera accueilli par le reste du corps médical...?
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patrick
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Re: Un projet pilote va regrouper médecin et thérapeutes

Message par patrick »

Bonjour ;),

Alors voilà un projet intéressant! Je salue cette belle initiative, espérant qu'elle soit porteuse d'ouverture et de complémentarité :)

Mais je pense également que les thérapies alternatives ne doivent pas être assimilées à des techniques médicales juste dans le but de traiter des symptômes. L'aspect holistique doit impérativement être conservé et vouloir réduire les thérapies douces à de simples approches symptomatiques serait un échec programmé :\.

A suivre...
Verrouillé

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