Médecine + Thérapies naturelles = Collaboration possible ?
Posté : 03.02.2012 10h15
Bonjour à tous,
Nous avons déjà ouverts quelques sujets qui parlent de médecine et de reiki dont celui-ci les médecins et le reiki, mais les partages qui y sont rattachés parlent plutôt de la réaction des médecins ou personnel soignant face au reiki.
Ce que j'ai envie de partager ici est d'ordre plus général encore puisqu'il s'agit de ce que l'on nomme, d'une manière générale, les thérapies naturelles. Et en quelque sorte, de la réaction inverse au sujet déjà ouvert, soit quelle est la réaction des "adeptes" des médecines dites alternatives face à une médecine allopathique lourde.
Depuis 2 mois, j'ai un nouveau job qui me passionne. Je suis accompagnante auprès de familles dont un enfant est atteint d'un cancer. Mon employeur est une association qui couvre toute la Suisse romande (partie du pays de langue française) en accompagnant, soutenant, aidant ces familles qui se retrouvent d'un jour à l'autre dans une sorte d'autre monde. Entendre un diagnostique de cancer pour son enfant, c'est juste hors du temps, impossible à concevoir. En plus de tous ces ressentis émotionnels exacerbés, s'en suit, dans pratiquement tous les cas, des démarches sans fin dans le domaine administratif, des complications financières etc... Mon travail constitue donc à accueillir ces familles au sein de cette association fondée par des parents ayant traversé cette si difficile épreuve. Il existe bien des structures plus ou moins étatiques dont le but est de venir en aide à ces familles mais leur aide est limitée. Nous, nous allons plus loin, nous commençons par étudier chaque situation comme une situation unique et accompagnons les parents, les frères et soeurs, parfois les grands-parents, dans toutes les démarches citées plus haut et même plus... (voilà le cadre planté )
Dans le cadre de notre soutien aux familles, nous avons une place privilégiée au service d'oncologie pédiatrique du CHUV (hôpital universitaire de Lausanne) pour autant que la structure de base de ce service puisse avoir un droit de regard de qui fait quoi dans ses murs.
Hier, donc, l'association qui m'employe me présentait officiellement aux deux médecins chefs concernés (oncologie pédiatrique et pédiatrie) ainsi qu'aux infirmiers chefs des services ambulatoires et de soins continus de pédiatrie.
La médecin "cheffe" du service général de pédiatrie me regarde et me dit :
"vous avez des formations très intéressantes dans les thérapies naturelles, vous avez donc certainement un intérêt fort dans ce domaine-là, ce que je respecte complètement, mais, ne risquez-vous pas d'être heurtée par certains traitements ou gestes médicaux que nous pratiquons pour ces enfants ? Allez-vous accepter l'idée qu'on puisse pratiquer une injection sous-cutanée avec un produit tel que la chimio qui, au fond, est un poison ?"
Ma réponse a été très simple : "une de mes nièces a traversé cette lourde épreuve qu'est une leucémie, il y a 15 ans. C'est une jeune fille en pleine santé maintenant et complètement guérie. Sans ces traitements, serait-elle encore ici aujourd'hui ? Alors non, je ne serai pas heurtée par ces soins.
S'il est vrai que le débat est souvent évoqué dans l'idée de savoir comment la médecine perçoit les thérapies naturelles, pour la première fois, on me posait la question inverse. J'ai trouvé ça très intéressant. Outre l'envie de partager ce moment ici, je voudrais susciter votre réflexion à ce sujet et bien évidemment lire vos témoignages, si vous le voulez bien
Belle journée ici, il fait toujours très froid, mais c'est de saison et le soleil amène une jolie lumière, ce matin
Nous avons déjà ouverts quelques sujets qui parlent de médecine et de reiki dont celui-ci les médecins et le reiki, mais les partages qui y sont rattachés parlent plutôt de la réaction des médecins ou personnel soignant face au reiki.
Ce que j'ai envie de partager ici est d'ordre plus général encore puisqu'il s'agit de ce que l'on nomme, d'une manière générale, les thérapies naturelles. Et en quelque sorte, de la réaction inverse au sujet déjà ouvert, soit quelle est la réaction des "adeptes" des médecines dites alternatives face à une médecine allopathique lourde.
Depuis 2 mois, j'ai un nouveau job qui me passionne. Je suis accompagnante auprès de familles dont un enfant est atteint d'un cancer. Mon employeur est une association qui couvre toute la Suisse romande (partie du pays de langue française) en accompagnant, soutenant, aidant ces familles qui se retrouvent d'un jour à l'autre dans une sorte d'autre monde. Entendre un diagnostique de cancer pour son enfant, c'est juste hors du temps, impossible à concevoir. En plus de tous ces ressentis émotionnels exacerbés, s'en suit, dans pratiquement tous les cas, des démarches sans fin dans le domaine administratif, des complications financières etc... Mon travail constitue donc à accueillir ces familles au sein de cette association fondée par des parents ayant traversé cette si difficile épreuve. Il existe bien des structures plus ou moins étatiques dont le but est de venir en aide à ces familles mais leur aide est limitée. Nous, nous allons plus loin, nous commençons par étudier chaque situation comme une situation unique et accompagnons les parents, les frères et soeurs, parfois les grands-parents, dans toutes les démarches citées plus haut et même plus... (voilà le cadre planté )
Dans le cadre de notre soutien aux familles, nous avons une place privilégiée au service d'oncologie pédiatrique du CHUV (hôpital universitaire de Lausanne) pour autant que la structure de base de ce service puisse avoir un droit de regard de qui fait quoi dans ses murs.
Hier, donc, l'association qui m'employe me présentait officiellement aux deux médecins chefs concernés (oncologie pédiatrique et pédiatrie) ainsi qu'aux infirmiers chefs des services ambulatoires et de soins continus de pédiatrie.
La médecin "cheffe" du service général de pédiatrie me regarde et me dit :
"vous avez des formations très intéressantes dans les thérapies naturelles, vous avez donc certainement un intérêt fort dans ce domaine-là, ce que je respecte complètement, mais, ne risquez-vous pas d'être heurtée par certains traitements ou gestes médicaux que nous pratiquons pour ces enfants ? Allez-vous accepter l'idée qu'on puisse pratiquer une injection sous-cutanée avec un produit tel que la chimio qui, au fond, est un poison ?"
Ma réponse a été très simple : "une de mes nièces a traversé cette lourde épreuve qu'est une leucémie, il y a 15 ans. C'est une jeune fille en pleine santé maintenant et complètement guérie. Sans ces traitements, serait-elle encore ici aujourd'hui ? Alors non, je ne serai pas heurtée par ces soins.
S'il est vrai que le débat est souvent évoqué dans l'idée de savoir comment la médecine perçoit les thérapies naturelles, pour la première fois, on me posait la question inverse. J'ai trouvé ça très intéressant. Outre l'envie de partager ce moment ici, je voudrais susciter votre réflexion à ce sujet et bien évidemment lire vos témoignages, si vous le voulez bien
Belle journée ici, il fait toujours très froid, mais c'est de saison et le soleil amène une jolie lumière, ce matin