Bonjour à tous,
Tout d'abord je tiens à remercier principalement Aria, pour avoir lancé le sujet. Et tout particulièrement Sam qui à répondu aux questions que je me posais.
Sam, j'ai une question importante à te poser après m'être présenté.
Je suis probablement
dépressif depuis des années. Ma femme quant à elle est bipolaire.
En janvier elle à décidé de mettre fin à une dépression en se rendant aux urgences psychiatriques de l'hôpital du coin. Elle a donc commencé sérieusement à prendre son traitement riche en antidépresseurs, anxiolytiques, et régulateur d'humeur. Les premiers jours, ce ne sont pas tous ces médicaments qui l'ont aidé à aller mieux, mais sa volonté.
Cependant la volonté à ses limites. Je pense que cette vérité est encore plus valable pour un bipolaire, qui, je le comprends de plus en plus, doit lutter quotidiennement contre ses démons. Les médicaments ont donc pris le relais. Cependant afin de conserver l'intégrité physique de ses organes et n'oublions pas le cerveau, Il était nécessaire de descendre les doses. La déprime et le doute ont donc rejoints son quotidien. Pour ma part, depuis son hospitalisation j'ai arrêté mon travail ( que je ne pouvais de toute façon plus assurer ) pour être à ses côtés.
Elle a accepté le fait de devoir prendre des médicaments pour aller mieux, mais elle ne l'a pas fait pour elle mais pour moi. C'est un début. Seulement elle n'accepte pas sa condition; comme elle dit.
( Je ne pensais pas raconter tout ça, mais il semblerait que ça me fasse du bien alors... )
Ces dernier temps elle a changé de régulateur d'humeur, ce qui lui a permis d'arrêter les anxiolytiques, et de descendre les antidépresseurs qu'elle prenait à dose maximale.
Mais cette molécule n'a pas l'air d'avoir l'effet escompté.
Comment trouver le bon équilibre? Il est évident qu'un environnement plus sein serait de rigueur mais comment y parvenir?
Elle pourrait également changer encore de molécule. Je ne pense pas qu'elle le veuille. Elle en a marre, et moi aussi.
Il y a moins de 2 semaines, Je pense avoir fait
un burnout. J'ai craqué. Je vous économise ces détails mais j'ai tapé sur les portes jetez des objet au sol... Je me suis par la suite réfugié dans un mutisme d'une semaine.
Il y a 2 jours ma compagne et moi avons parlé pour se mettre d'accord. Ranger le chaos qui occupe notre appartement aurait provoqué un conflit sans équivalent. L'un entraînant l'autre vers le bas. Pour remonter il fallait que l'un de nous parte de la maison. Je lui ai proposé de m'occuper de l'appartement mais elle a préférer l'inverse.
Me voilà donc chez un ami depuis hier. Seul car il ne rentre que demain.
Cette solitude m'a permis d'être là aujourd'hui devant mon pc à vous faire part de mon expérience.
Cet ami qui m'a généreusement accueilli chez lui, pratique le reiki ( je ne sais pas à quel degré ), et je pense aujourd'hui que cette spiritualité est la réponse à nos problèmes. J'espère qu'il pourra m'aider à faire mes premier pas dans cette discipline.
Donc.. Merci à tous pour vos témoignages. Tout particulièrement à Sam qui m'a beaucoup touché.
Et on en vient à ma question:
Sam, tu dis que les médicaments ne marchent pas pour toi.
Le reiki est-il complémentaire au traitement, ou as-tu arrêté de prendre les médicaments?
Sur ce. J'espère que tout va bien pour toi. Quoi qu'il en soit n'hésite pas à partager ton expérience.