Annie a écrit :Alors à tous ceux qui pourraient être agacés, déprimés, désabusés de lire que tout va bien dans le meilleurs des mondes pour la plupart des autres, sauf pour eux, que cette vision est erronée et que le bonheur se cultive souvent sur un terrain arrosé par les larmes précédentes
Oui, pour moi, c'est une évidence. Et si j'ai pendant longtemps pleuré des rivières, un jour, un rayon de soleil a pointé le bout du nez et a effacé un ¦¦¦ , puis un autre, puis un autre.
Et maintenant, c'est une large éclaircie, dont j'essaie de 'profiter' au maximum, de ne perdre aucune parcelle, pour charger à bloc mes batteries, car je sais que tout est impermanence, et que le vent peut tourner demain, dans 1 mois, dans 1 an ....
Martine a écrit :Pour terminer, il n'y a pas de personnes qui "y sont arrivées" et qui sont dans un état permanent de bien être et de bonheur total à chaque instant.
C'est, à mon sens, tellement vrai.
Mais avoir été 'mal' peut aussi apprendre, une fois que le soleil revient, à apprécier comme un trésor, la moindre petite chose, le moindre petit coin de ciel bleu, qui deviennent alors des océans de douceur, de lumière, d'espoir et ... de bonheur.
Et que l'on aille mal ou bien, l'essentiel, à mon sens, est de rester honnête vis-à-vis de soi-même, de s'accepter tel qu'on est dans l'instant (et je suis la première à reconnaître que ce n'est pas toujours facile ...) , mais aussi de ne pas chercher 'midi à quatorze heures', et d'apprendre à se réjouir au plus profond, de chaque petit bonheur, même s'il peut 'paraître' insignifiant.